Le Petit Braquet
 
- Ils nous ont quittés en2022
 
retour page accueil  lepetitbraquet.fr
 

Anatole NOVAK

   
Né le 12 février 1937 à La Mure, Anatole Novak est décédé le 4 janvier 2022 à Pierre-Châtel toujours dans le département de l’Isère. Professionnel de 1959 à 1972, son surnom dans le peloton était "le géant de la Mure".

Il a participé à dix Tours de France de 1961 à 1970.

Il a remporté la 4ème étape du Tour de France 1961, Charleroi - Metz.

Il a été le coéquipier des champions de l’époque : Jacques Anquetil, Lucien Aimar, Roger Pingeon et Luis Ocaña.

Il a participé à 7 Vueltas, 3 Giros et 10 Tours de France.

Parmi ses victoires on trouve la 10ème étape de la Vuelta en 1970, le Championnat de France des indépendants en 1956, des étapes sur le Tour de l'Aude, le Critérium du Dauphiné, le Tour du Nord, le G.P de Fourmies (alors course par étapes), Paris-Nice, le Tour de l'Oise, le Tour de Catalogne et les Boucles de la Seine en 1967.

Il a également remporté des courses à étapes : Paris-Luxembourg en 1966 et le Tour de l'Hérault en 1965.  

Anatole Novak (deuxième en partant de la gauche) lors de la visite médicale du Tour de France 1963. À ses côtés, Guy Ignolin, Louis Rostollan et Pierre Everaert. (L'Équipe) Il comptait également deux participations au Giro, sept à la Vuelta et huit au Critérium du Dauphiné Libéré. On peut d'ailleurs lire sur le site du quotidien régional isérois, qui l'avait rencontré il y a quelques années, un de ses souvenirs : « J'étais capable d'enrouler de grands développements durant des kilomètres. Un jour que Jacques Anquetil m'avait demandé d'aller chercher un échappé qui ne lui plaisait pas, j'ai tiré tellement fort que Jacques, à bout de souffle, me cria dans le vent : ''Arrête, Anatole, tu vas me faire faire un infarctus !'' »

Dirk VERMEESCH

Dirk Vermeersch, coureur belge, né le 02 août 1956, décédé le 08 janvier 2022.

Coureur professionnel de 1979 à 1980, son meilleur classement chez les pros, en 1980 il termine 11e au Championnat des Flandres, (Koolskamp), Belgique. Il a notamment couru chez chez « CARLOS-GALLI », « EUROBOWL-CAMBIO RINO ».

En 1979 il devient donc cycliste professionnel, mais après deux années, il met rapidement un terme à sa carrière, jugeant que celle-ci était désormais derrière lui. Il choisira alors le métier de peintre, comme son père. Son fils Jürgen deviendra coureur professionnel, et en 2004 il sera même Champion de Belgique chez les Elites (sans contrat).

 

Francis Augustin BAZIRE

Francis Augustin Bazire, né le 17 avril 1939 à Ecalles-Alix (Seine-Maritime) et mort le 16 janvier 2022 à Rouen, est un coureur cycliste français sur route.

En 1962, il devient champion de France amateur à Saint Hilaire du Harcouët et champion de France du contre-la-montre par équipes.

Il gagne le Tour d'Eure-et-Loir 1962 ainsi que le contre-la-montre par équipes avec Démare, Constantin, Bidault, Desvignes et J Cl Vermeulen.

En 1963, il remporte la course en ligne des IVe Jeux méditerranéens organisés à Naples. Il est également vice-champion du monde sur route amateurs à Renaix en Belgique et vice-champion de France sur route amateurs cette année-là, ainsi que lauréat du « Maillot des As », sorte de championnat régional par points cumulés, pour désigner le meilleur coureur normand de l'année, patronné par le journal Paris Normandie.

Il participe aux Jeux olympiques de 1964 à Tokyo et s'y classe 53e de la course en ligne.

Il est ensuite professionnel en 1965 et 1966 au sein de l'équipe Peugeot-BP-Michelin. Palmarès professionnel 1965 : 3e du Circuit de la Vienne 1966 : 2e de Hoeilaart-Diest-Hoeilaart

Palmarès professionnel :

1965 : 3e du Circuit de la Vienne

1966 : 2e de Hoeilaart-Diest-Hoeilaart

Roger LAFARGUE

Roger Lafargue est né le 14 mai 1929 à Mont de Marsan où il est décédé ce 18 janvier 2022 pendant son sommeil. Il avait commencé sa carrière en 1952 et raccroché fin 1959,

Roger Lafargue le facétieux, durant sept saisons, il sera une des grandes figures du cyclisme en Guyenne, dont il deviendra champion sur route en 1954.

Attiré par le cyclisme, le grand Roger (1,80m-70 kg) se lance dans le grand bain à 23 ans, il passe de 3e en 1ere catégorie en trois mois.

Remarqué par A. Magne dés 1954, il signe chez Mercier comme indépendant et va très vite bousculer les pros dans ces belles courses comme le Tour de l’Ouest, National de la route, Midi-Libre, le Catox à Marseilles, Genes-Nice, Tour de Tunisie. Il se liera d’amitié avec Louison Bobet, qu’il servait avec dévouement dans les belles épreuves nationales.

Après sa carrière, Roger passe avec brio ses brevets de pilote et crée sa société d’ avion taxi, qui le mènera jusqu’à sa retraite définitive.

Il a réalisé sa carrière aux clubs de Mont de Marsan (1952 à 1957) et à l’U.C.Tarbaise (1958 à 1959) il a porté les couleurs de Mercier B.P. 1954 à 1955, Alcyon 1956, Peugeot 1957.

Une croustillante anecdote sur son comportement très particulier, en 1954, l’été est caniculaire, Roger va gagner tout seul , le très difficile circuit du Pesqué à Estang, comme prix en nature le vainqueur emportait un magnum de vieil armagnac. Arrivé à sa voiture (à l’époque c’était au cul de sa voiture que l’on se lavait) Roger s’aperçoit qu’il a oublié son eau de toilette pour se nettoyer le corps de la sueur d’après course. Sans aucune hésitation, il se rabattit sur le vieil armagnac en sa possession, pensant qu’il nettoierait aussi bien que son eau de cologne oubliée. Le temps de se rhabiller et il ressemblait à une langouste bouillie, rouge de partout et surtout des brûlures insupportables; il fallut trouver un docteur en urgence qui le fit transporter à l’hôpital où il fut soigné le reste de la journée. Voilà l’histoire de la douche à l’armagnac de l’ami Roger, il jura un peu tard qu’on ne l’y prendrait plus. Le cyclisme n’aura été pour lui qu’une simple distraction apportée à sa vie. Il ne pensait qu’à s’amuser et rigoler en toutes occasions.

 

Bernard QUILFEN

Ancien coéquipier de Bernard Hinault, Bernard Quilfen est décédé ce samedi 29 janvier 2022 à l’âge de 72 ans. Il à notamment remporté la 14ème étape du Tour de France en 1977 chez l’ Équipe Renault-Gitane.

“Ma vie aura toujours été le cyclisme, je ne sais pas ce que j'aurais fait autrement. Je me serais tellement ennuyé si je n'avais pas connu tout ça.”

Fidèle équipier de Bernard Hinault puis adjoint de Cyrille Guimard, il était une véritable encyclopédie de son sport, il a bercé des générations de jeunes coureurs, accompagné Laurent Fignon à ses débuts. Fidèle à l’équipe Renault. Il avait connu son heure de gloire en remportant une étape du Tour de France en 1977 à Thonon-les-Bains après une longue échappée, qui lui avait valu l'honneur d'une chronique d'Antoine Blondin dans les colonnes de L'Équipe. "Je ne sais pas ce qui m'a fait le plus connaître, ma victoire ou ce que Blondin avait écrit sur moi" avouait-il avec une modestie qui faisait souvent oublier sa totale abnégation pour le cyclisme. "Je n'ai jamais compris pourquoi il s'était intéressé à moi."

Bernard Quilfen, dit "Quiqui", avait intégré le staff de Cyrille Guimard dès sa fin de carrière en 1982 chez Renault puis Système U et Castorama. Il resta ensuite chez Cofidis, alors que Guimard avait été écarté lors de la création de l'équipe en 1996 dans la continuité de Castorama, et fut jusque dans les années 2000 le plus ancien directeur sportif du peloton. Il prit du recul peu à peu, fatigué par ces années de voiture derrière les coureurs, dépassé aussi par ces nouvelles générations. Il disait qu'il ne comprenait "plus vraiment la façon dont s'organise une équipe. Les entraîneurs ont pris le pouvoir sur les directeurs sportifs. Parfois je ne sais même pas ce que font mes propres coureurs quand je ne suis pas en course avec eux. Oui, tout ça a bien changé."

Lors de l'affaire Festina en 1998, il fut l'un des rares directeurs sportifs de l'époque à ne pas avoir été convoqué et interrogé par la police qui enquêtait sur l'étendue du dopage dans le cyclisme. Cette période l'avait meurtri car il était resté un vrai passionné, vivant avec cette belle naïveté qui l'empêchait toujours de voir le mal chez les autres.

Frans AERENHOUTS

Frans Aerenhouts est un coureur cycliste belge, né le 4 juillet 1937 à Wilrijk dans la province d'Anvers et mort dans la même ville le 30 janvier 2022. Il est le beau-fils de Edward Vissers, également coureur cycliste professionnel.

Il a débuté sa carrière professionnelle au sein de l’équipe Mercier. Il était professionnel de 1958 à 1967, il a notamment remporté Gand – Wevelgem en 1960 et 1961 et aussi la 12ème étape de la Vuelta 1963 – il avait par ailleurs terminé 12e du classement général cette année-là. Au cours de sa carrière, il fut notamment un coéquipier du Français Raymond Poulidor.

André MESSELIS

André Messelis, né le 17 février 1931 à Ledegem dans l'ouest de la Flandre et mort le jour de son anniversaire le 17 février 2022, est un coureur cycliste belge.

Professionnel de 1955 à 1969, il a notamment remporté le Tour du Nord et le Grand Prix E3 en 1962, ainsi que de nombreuses kermesses professionnelles, le Tour du Nord et plusieurs cyclo cross ou il a terminé 14ème lors des mondiaux de la discipline en 1962.

Il a participé à 4 Tour de France et 2 Tour d'Espagne où il à porter le maillot de leader durant quelques jours en 1961.

Son père Camille Messelis, son fils Yvan, son frère Gery et son oncle Jules ont également été coureurs professionnels.

 

Dean Anthony WOODS

 

Né le 22 juin 1966 à Wangaratta, Dean Anthony Woods, est mort le 3 mars 2022à l'âge de 55 ans, le cycliste sur piste prodigieusement talentueux, mieux connu comme membre de l'équipe de poursuite par équipe "Charlie's Angels", est décédé après une bataille contre le cancer du poumon.


Spécialiste de la poursuite, il s’est révélé très tôt en remportant les Mondiaux de poursuite chez les juniors en 1983 et 1984.

Il a ensuite été champion olympique de la poursuite par équipes aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, puis deux fois médaillé de bronze en 1988 et 1996.

En poursuite individuelle il a été médaillé d'argent de la poursuite aux Jeux olympiques de 1988 et aux championnats du monde de 1989 et médaille de bronze aux championnats du monde de 1986. Il a également remporté les Six jours de Grenoble 1994 associé à Jean Claude Colotti.

Sur route il a remporté une étape du Tour de Suède, une étape de l’Herald Sun Tour, Melbourne – Warrnambool et il a terminé 2ème du Tour des Ardennes Flamandes et 10ème du Tour d’Aragon.

Anecdote : Pour ami Alain Rivolla avec lequel je partage quelques heures de route, à côtoyé chez les amateurs Dean Anthony, notamment lors de sa victoire au Tour du Chablais en 1987, il en garde le souvenir d’un infatigable rouleur qui ne s’avouait jamais vaincu. A 30 kilomètres de l’arrivée, alors qu'ils n'étaient plus que trois pour jouer la gagne. Décramponné dans chaque bosse, il revenait sur le plat pour finalement déposer tout le monde à 10 kilomètres du but et finir en poursuiteur.

 


 

Guido ANZILE

Guido Anzile est décédé, vendredi 04 mars 2022 à Lessy, à l’âge de 93 ans.

L’ancien cycliste, qui avait vu le jour en Italie, avait fréquenté le peloton professionnel dans les années 50, sous les couleurs de Peugeot-Dunlop, Mercier-BP-Hutchinson, Alcyon-Dunlop et Peugeot-CP-Dunlop.

Au cours de sa carrière, il a engrangé une centaine de victoires, notamment sur les routes du Circuit des Mines, dont il a remporté le classement général en 1962.

Il était le frère d’ Ugo Anzile, ancien coureur professionnel disparu en 2010. Il était né en 1928, dans un petit village du Frioul, Pocenia. À 14 ans, il apprend le métier de maçon carreleur. À 18 ans, son oncle, Gino Sciardis, cycliste professionnel réputé qui gagna deux étapes sur le Tour de France, lui offre son premier vélo. Cela va devenir sa passion. En 1950, il passe professionnel, brièvement, puis retourne en Lorraine. Il court alors avec son frère Ugo à la Pédale mosellane de Metz. Ils forment alors un duo redoutable et gagnent pratiquement toutes les courses régionales, souvent en faisant le doublé.

Guido Anzile devient champion de Lorraine, manquant de peu le championnat de France. En 1959, il fait une pause dans le cyclisme et fonde son entreprise familiale de maçonnerie carrelage. Son frère Ugo prend la suite et développe une entreprise de carrelage connue dans toute la région.

La passion du vélo étant la plus tenace, il revient au cyclisme. Et en 1962, il gagne notamment le Circuit des Mines, la course la plus emblématique de Lorraine.

 

Cédric BAEKELAND

Alors qu’il s'entraînait ce 14 mars avec quelques équipiers de la formation Body & Bike - BMB Boekhouding, sur l'île de Majorque, le jeune cycliste meurt subitement d’une crise cardiaque, il avait seulement 28 ans.

Sur son CV, on peut voir qu’il a disputé les trois dernières saisons sous les couleurs de Dovy Keukens-FCC, avec une 2eme place en 2019 dans une course régionale à Beselare-Zonnebeke ainsi qu’une 29eme position au Championnat de Belgique contre-la-montre Élites sans contrat en 2021.

Cédric Baekeland, était l’une des étoiles montantes du cyclisme belge,

 

 

Samuel CABRERA

Samuel Cabrera est décédé tragiquement lundi à l'âge de 61 ans le 21 mars, alors qu'il travaillait dans sa ferme, il a été frappé par la foudre.

Ancien coureur pro chez “CAFÉ COLOMBIA” et réalisé deux saisons chez “REYNOLDS”. Vainqueur du “TOUR GUATEMALA”, du « TOUR COSTA RICA » Il a participé aux trois grands tours européens, mais Samuel Cabrera s'était notamment illustré sur les routes du Tour de France, une course à laquelle il avait participé à six reprises (1983, 1984, 1986, 1987, 1988 et 1989).

Samuel à connu lors de sa jeunesse une période très pauvre, apprenti boulanger, se levant tous les jours à deux heures du matin, il ne gagnait que deux cents pesos par mois, même si le repas lui était offert ainsi que le droit de dormir sur la table où il travaillait s'emmitouflant dans les sacs de farine vides.

Il pratiquait le cyclisme avec des vélos loués jusqu'à ce qu'il puisse s'en acheter un (cinq fois plus lourd que celui utilisé pour gagner au Guatemala). Grâce au cyclisme, sa vie change. Il peut se loger avec son père dans une petite maison où il avait sa propre chambre. Il peut quitter ce dur labeur d'ouvrier boulanger mais ne sachant rien faire d'autre, le cyclisme reste son unique porte de sortie (de la pauvreté).

 

Pol MAHIEU

Pol Mahieu est décédé le 26 mars 2022 à l'âge de 77 ans.

Il était né le 24 juillet 1944 à Ledegem dans la province de la Flandre Occidentale en Belgique.

Jeune coureur, Pol a participé à la Course de la Paix en Europe de l'Est en 1967. Il a remporté l'Omloop Het Volk pour amateurs la même année.

En mars 1968, il passe professionnel sous les couleurs de l'équipe Flandria. Il gagne la course de Bracquegnies. En 1969, au départ du Tour de France qu'il ne terminera pas.

Il a remporté le Tour de Quatre-Cantons en Suisse. Après 3 ans chez Flandria, il passe à Watney-Avia en 1971. L'année suivante, chez Novy-Dubble Bubble où sa carrière s'achève après 5 ans de professionnalisme.

Raymond HOORELBEKE

Coureur de la génération de Jacques Anquetil, il est né à Auxi-le-Château dans le Pas de Calais, le 3 janvier 1930. Il est décédé le 15 avril à l'hôpital de Doullens où il avait été admis quelques jours auparavant.

Professionnel de 1954 à 1962, il fut un équipier à l'ancienne, reconnu pour son savoir faire et sa bonne humeur.

Il a participé à huit Tour de France entre 1954 et 1961, au Giro en 1960 et à trois Vuelta en 1957, 58 et 61. 

A son palmarès l'on relève son titre de champion de France amateurs en 1953 et des victoires au Grand Prix de Saint-Omer 1954 et à la Poly nordiste en 1957 et 1959.

Il a également remporté le contre-la-montre par équipe de la Vuelta 1958.

 

 

Harm OTTENBROS

Harm Ottenbros, champion du monde 1969, est décédé le 05 mai 2022 à l'âge de 78 ans.

Surtout connu pour avoir gagné à la surprise générale le championnat du monde sur route 1969.

Ottenbros avait connu son jour de gloire le 10 août 1969 quand il avait devancé son compagnon d'échappée, le Belge Julien Stevens, sur l'autodrome de Zolder.

Le Néerlandais, dont le père et le frère tous deux prénommés Jan ont également couru, comptait à son palmarès 35 victoires professionnelles, dont deux étapes du Tour de Suisse (1967 et 1968), ainsi qu'une étape du Tour de Belgique (1969).

Ottenbros, qui a participé à trois reprises au Tour de France entre 1968 et 1970, avait mis fin à sa carrière professionnelle en 1976.

 

 

Hubert NIEL

 

Ancien coureur professionnel breton de la fin des années soixante, né le 27 avril 1941 à Saint Nicolas de Redon, est décédé le 16 mai à l'âge de quatre-vingt-un ans.

Professionnel de 1964 à 1970, il avait remporté l'Essor Breton en 1963 et 1964 ainsi que le Tour de l'Oise en 1966.

Hubert Niel était un as du contre-la-montre. Une 2e place au Grand prix de Plouay et une 7e aux championnats de France figurent, entre autres, à son palmarès. Mais, Hubert Niel a aussi brillé hors de nos frontières.

Deux années durant, il s'est expatrié au Portugal au FC Porto où, en 1969 et 1970, il a exercé à la fois comme coureur, il remporta notamment trois étapes du Tour du Portugal (2 en 69 et 1 en 70) et comme entraîneur. 

« La bicyclette m'a tout apporté, confie-t-il. Notamment cette chance de pouvoir voyager, en participant à des courses dans plusieurs pays d'Europe. Mais, après le vélo, il faut aussi savoir se reconvertir. » 

Hubert Niel, lui, est devenu concessionnaire automobile à Redon. Sans lâcher le vélo.

 

 

 

Jaime RESTREPO

 

Né le 26 septembre 1996 en Colombie, Jaime Restrepo est décédé le 23 mai dans Antigua Bolivar, la ville qui l’avait vu naître 25 ans auparavant.

Véritable espoir du cyclisme Colombien il avait terminé 9ème du championnat du monde junior du contre la montre en 2014 peu après avoir remporté le titre pour le Championnat Pan Américain de la discipline.

En 2019 Jaime Restrepo a commencé à courir en Europe avec le Team Novak (Roumanie). Non conservé par l’équipe à la fin de l’année 2021, il continuait néanmoins à s’entraîner avec l’espoir de retrouver une équipe pro au cours de l’année.

En 2019, il avait terminé 5ème du Tour de Szeklerland (épreuve classée 2.2), et 9ème d’une étape de cette course en 2021.

Selon des témoins, alors qu’il circulait à moto, deux personnes armées se sont approchées de Restrepo sur une autre moto et l'une d'elles a fait feu à plusieurs reprises, le tuant sur le coup. Selon la police locale qui a arrêté le tueur, l’affaire serait lié à un des nombreux trafics qui gangrènent la ville.

 

Julio JIMENEZ

Une des grandes légendes du cyclisme espagnol est mort à l’âge de 87 ans.

Considéré comme l'un des meilleurs grimpeurs au cours des années soixante, est décédé ce mercredi 08 juin à l'âge de 87 ans, après avoir été victime d'un accident de la circulation la veille à Avila (Espagne).

Pour des raisons encore inconnues, l'ancien grimpeur espagnol a percuté un mur au volant de sa voiture alors qu'il sortait d'une station de lavage automobile d'un quartier d'Avila. Transporté à l'hôpital, il est décédé à la suite à ses blessures.

Surnommé l'horloger d'Avila, Jimenez s'était distingué entre 1959 et 1969 notamment sous les couleurs des équipes Bic, Faema et Kas.

Il était parvenu à remporter des étapes sur les trois grands Tours, dont cinq sur le Tour de France où il s'était classé deuxième en 1967 derrière le Français Roger Pingeon.

Dans le Tour de France qu'il termina à la seconde place en 1967, il remporta cinq étapes dont celle du puy de Dôme en 1964 et il fut sacré meilleur grimpeur en 1965, 66 et 67.

Au Tour d'Italie qu’il termina 4ème en 1966, il remporta quatre étapes et trois au Tour d'Espagne dont il enleva à trois reprises le classement du meilleur grimpeur. Il fut par ailleurs champion d'Espagne de la montagne en 1962, 64 et 65.

Il a également remporté la Subida Urkiola à trois reprises, ainsi que deux étapes du Tour de Catalogne et du Tour du Pays Basque, une étape du Dauphiné et du Tour du Luxembourg.

Il mit un terme à sa carrière en 1969 après onze saisons chez les pros.

 

Marie-Rose GAILLARD

Samedi 18 juin, Marie-Rose Gaillard est décédée à l'âge de 77 ans.

Cette ancienne cycliste était l'une des trois Belges dans l'histoire à avoir remporté le titre mondial sur route. Elle avait ensuite fondé un club cycliste dans lequel on retrouvait un jeune Wallon qui allait bientôt partager avec elle le point commun d'un maillot arc-en-ciel. Un certain Philippe Gilbert.

Pendant longtemps, Marie-Rose Gaillard n'a pas su que les filles étaient autorisées à participer aux courses cyclistes. Elle avait déjà seize ans lorsqu'elle a participé à sa première course, après qu'un marchand de bicyclettes le lui ait fait remarquer. Elle a alors emprunté le vélo de son frère et seulement deux ans plus tard, en 1962, à l'âge de dix-huit ans, elle devient championne du monde à Salo, en Italie.

Sur un parcours très exigeant, elle a triomphé en solitaire en reléguant sa première rivale à près de trois minutes. Deux compatriotes, Yvonne Reynders (25 ans) [voir coup de chapeau à : https://www.lepetitbraquet.fr/chron22_Reynders.html ] et Marie-Thérèse Naessens (23 ans), ont complété le podium en prenant les deux premières places du sprint. Gaillard avait profité du marquage du peloton sur Reynders, double championne du monde en 1959 et 1961. La Wallonne a aussi démontré ses qualités techniques en descente. Elle posait une main sur le dos afin de réduire la résistance de l'air.

Aux côtés d'Yvonne Reynders (qui ajoutera deux autres maillots arc-en-ciel à sa collection en 1963 et 1966) et Nicole Vandenbroeck (1973), Gaillard est l'une des trois Belges, et la seule Wallonne, à être devenue championne du monde dans la catégorie élite. Mais son palmarès ne s'est pas beaucoup étoffé par la suite. En 1966, la cycliste liégeoise devient championne national à Barvaux, sur un parcours typiquement ardennais et malgré une alliance flamande. Jusqu'à quatre heures avant le départ de la course, Marie-Rose, couturière de profession, était occupée à confectionner sa propre robe de mariée. Cela ne lui portera pas chance puisque trois ans plus tard, son mari et son enfant disparaissent tragiquement dans un accident de voiture.

Marie-Rose Gaillard a ensuite quitté le monde du cyclisme pour ouvrir une entreprise de nettoyage à sec en Outremeuse. Lorsqu'elle s'est installée à Aywaille, elle a co-fondé le club cycliste VC Ourthe/Amblève. Il s'agissait principalement d'un organisateur et il ne comptait que deux coureurs, dont l'un était... le jeune Philippe Gilbert, âgé de quinze ans. C'est là qu'on lui a appris les premières ficelles du métier. Phil appelait affectueusement Marie-Rose "ma tante", bien qu'ils n'avaient aucun lien de parenté.

Lors de l'annonce de son décès, il a logiquement tenu à rendre hommage à cette dame qui avait eu une place particulière dans sa vie et avec laquelle il partageait un point commun: le maillot arc-en-ciel.

Bernard LABOURDETTE

Bernard Labourdette s’est éteint le 20 juillet 2022 à 75 ans dans son village de Lurbe-Saint-Christau.

Le Béarnais, professionnel de 1969 à 1977, avait participé à huit Tour de France et s’était imposé en 1971 dans la 16e étape, entre Luchon et Gourette. Labourdette portait alors les couleurs de l’équipe Bic de Luis Ocaña dont il était l’un des équipiers emblématiques.

Il avait réalisé cette année-là son meilleur Tour de France en terminant à la 8ème place d’un classement général, remporté par Eddy Merckx.

Il roulait encore récemment dans les cols.

Grand ami d’ Ocaña avec qui il avait commencé et dont il partageait la chambre, Labourdette avait été approché par Eddy Merckx pour rejoindre son équipe. Il avait décliné la proposition.

 

Jean BOBET

Coureur puis journaliste-écrivain, Jean Bobet était le frère de Louison Bobet, triple vainqueur du Tour de France entre 1953 et 1955.

Jean Bobet, que l'écrivain Antoine Blondin surnomma «l'homme au masque de frère», est décédé à l'âge de 92 ans ce 27 juillet 2022.

L’homme au masque de frère comme l’avait si joliment surnommé Antoine Blondin nous a quitté le 29 juillet dernier, à 92 ans. Né le 22 février 1930 à Saint-Méen-le-Grand, Jean Bobet est toujours resté dans l’ombre de son grand frère Louison bien qu’il ait réalisé une honorable carrière. Champion du Monde universitaire sur route individuelle en 1949 et 1950, il passa pro en 1951.

A son palmarès on trouve des victoires dans le circuit du Morbihan en 1953, Paris-Nice 1955, Gênes-Nice 1956, Tour de l’Orne 1951 et de belles places d’honneur : 3ème de Milan-San Remo 1955 et du Grand Prix Ouest France 1952, 4ème du Baracchi avec son frère Louison et du Grand Prix des Nations 1952, 8ème du Dauphiné 1955. 5ème de la Flèche-Wallonne 1957.

Il se classera toujours honorablement dans les grands tours tout en étant un équipier dévoué : 25ème du Giro 1957, 14ème du Tour 1955 et 15ème en 1957. Il est à l'origine de la création de l'Union des Cyclistes Professionnels Français (UCPF), officiellement créée le 27 février 1957.

Cette association est l'ébauche du premier syndicat cycliste et il en devint le secrétaire général, son frère Louison en étant le président.
A l’issue de la saison 1959, Jean Bobet qui avait effectué de solides études universitaires, arrêta sa carrière pour se consacrer au journalisme et à l’écriture.

Celui que l’on surnomme désormais Maitre Jean exercera ses talents à l'Equipe et au Monde ainsi qu’à Radio Luxembourg où il fut responsable de la rubrique sportive. A la télévision, il collabora un temps à l’émission 5 Colonnes à la Une. Il épaula aussi son frère Louison dans la thalassothérapie de Quiberon que celui-ci venait de créer.

Des années plus tard à la vente de l'établissement, la famille Bobet viendra s'installer à Biarritz où Louison ouvrira un nouveau centre de thalasso en rachetant l'hôtel Miramar dont Jean sera directeur.

Mais c’est peut être en tant qu’auteur que Jean Bobet s’est le plus épanoui. Grand Prix de la littérature Sportive pour son ouvrage « Lapize, celui-là était un as », il a publié une dizaine d’ouvrages qui outre leurs qualités historiques montrent qu’il avait un talent d’écrivain »

« Le sprinteur est violent, il déboule. Le rouleur est puissant, il enroule. Le grimpeur est léger, il s’envole. En action, le grimpeur n’est plus sur terre, il évolue dans l’espace. On ne devient pas grimpeur. On l’est originellement, raison pour laquelle le grimpeur est un oiseau rare. »

« La bicyclette n’est sortie ni du cerveau d’un savant ingénieur, ni de la planche à dessins d’un génial concepteur. Elle est une somme de trouvailles et de bricolages apportés par des artisans ingénieux. Le miracle est qu’une telle somme ait produit un engin d’une telle simplicité. »

« Il est fier de son coup. Dans la dernière côte du parcours, en champion qu’il est, il a largué ses trois compagnons d’échappée. C’est un peu moche de lâcher des types qui ont roulé plein gaz pour réussir l’aventure. Mais à quinze kilomètres de l’arrivée, il n’y a plus de sentiment. Il n’y a plus que la gagne. »

« Je me rappelle que la jeunesse m’a quitté un jour à cinq kilomètres du sommet du Galibier. »

 

 

 

 

 

Stan GOOSSENS

Constant Goossens est décédé le 19 aôut 2022 à Turnhout, en Belgique. Appelé Stan, il fut coureur professionnel de 1960 à 1963.

Ses meilleurs résultats datent de sa période amateur.

En 1958 il termina 2ème au Tour de Pologne et remporta 3 étapes.

Toujours chez les amateurs, en 1959, il enleva brillamment le Tour des Flandres, trois étapes du Tour d’Autriche et prit la 3ème place aux mondiaux de Zandvoort.

En 1960, il gagna l’Elfstedenronde à Bruges et le Tour de Tunisie ainsi que 6 étapes.

Son passage chez les professionnels fut très décevant, il faut noter cependant une victoire au Tour du Brabant et une 3ème à la Flèche wallonne.

Faute de résultats probants en 1963, il arrêta sa carrière cycliste après trois années seulement au plus au niveau.

 

 

Rab WARDELL

Sacré champion d'Ecosse de VTT le week-end dernier, Rab Wardell est décédé mardi 23 août dans son sommeil, à l'âge de 37 ans.

Le monde du cyclisme anglo-saxon est sous le choc. Passé professionnel cette année S'il effectuait du VTT depuis son adolescence.

Rab Wardell avait attendu cette année pour passer professionnel.

 

Fernand DELORT

Fernand est né le 29 janvier 1936 à Ares où il est décédé le 25 août 2022.

Tout a débuté par un début de saison remarquable dans sa région du sud-ouest. 3 victoires en 15 jours devant une pléiade de coureurs professionnels. Coureur indépendant, il contacte alors R.Louviot pour lui dire qu'il veut passer pro. Ce dernier l'engage aussitôt pour disputer le critérium national de la route. Sa carrière à l'échelon supérieur est lancée.

Solide rouleur, passant bien les bosses et les petits cols, sa force restait sa vélocité aux arrivées. A l’amorce d’un sprint , il fallait éviter de venir frotter avec Fernand, si l’on tenait à passer la ligne sur son vélo, il n’avait peur de rien. Il possédait tout pour faire une belle carrière pro, hélas une sombre histoire de non sélection pour la Vuelta ( d’après lui, un coup fourré de Gem), alors qu’il était encore partant certain à trois jours du départ, fera du bouillonnant Fernand un retraité précoce.

Ses plus belles victoires restent : le championnat de Guyenne sur route 1960, Bordeaux-Saintes 1961 et 1963, les GP de : Lagorce-Laguirande 1961 et 1962, Espéraza 1961 et 1962, La Tomate 1963, 1e de la 3e étape du GP d’Eibar 1961, 1e du circuit d’Aquitaine + (1e étape) 1e Etoile du Léon 1962, 1e de la 4e étape du circuit d’Aquitaine 1963. Il fut également 3e de Paris-Camembert,15e de la Flèche Wallonne 1961, 5e des 4 jours de Dunkerque et 7e de Paris-Tours 1962.

 

Herman Van SPRINGEL

Recordman du nombre de victoires sur Bordeaux-Paris, Herman Van Springel est décédé suite à une longue maladie ce jeudi 25 août,

Né le 14 août 1943 à Ranst près d’Anvers.

Champion de Belgique en 1971, il avait été tout près de remporter le Tour de France en 1968. Porteur du maillot jaune le dernier jour au départ du contre-la-montre final, il sera finalement devancé par le Néerlandais Jan Janssen de 38 secondes, le plus faible écart de l'histoire entre les deux premiers de la Grande Boucle jusqu'au fameux duel Fignon Lemond en 1989.

Coureur endurant, dur au mal, bon sur tous les terrains, sauf au sprint, Herman Van Springel allait remporter à sept reprises entre 1970 et 1981, la classique Bordeaux-Paris, la plus longue du calendrier avec près de 600 kilomètres.

Surnommé "Monsieur Bordeaux-Paris" Herman Van Springel s’est forgé un formidable palmarès tout au long de sa carrière.

Professionnel de 1965 à 1981, il a remporté 136 courses parmi lesquelles il faut citer le Tour de Lombardie en 1968, Gand-Wevelgem en 1966, Paris-Tours en 1969 mais également le Grand Prix des Nations 1969 et 1970, le Trophée Baracchi 1969 associé à Joaquim Agosthino, le Samyn 1970 et 1978, le championnat de Belgique 1971, la Flèche Brabançonne 1974, le Grand Prix de Wallonie 1976.

Il fut lauréat du Super-Prestige Pernod qui récompensait le meilleur coureur de l’année, en 1968. Il compte également à son actif cinq étapes au Tour de France, et du Tour de Suisse, quatre étapes du Tour de Belgique.

Herman Van Springel a aussi accumulé les places d'honneur dans les grands tours : 2ème du Giro en 1971, 3ème de la Vuelta en 1970, 10ème du Tour en 1974, 6ème du Tour de France en 1973, année où il remporta le maillot vert à Paris.

Son point faible aura durant toute sa carrière été le sprint et avec une pointe de vitesse légèrement supérieur son palmarès aurait probablement été encore plus étoffé comme en témoigne ses nombreuses places d’honneur dans les classiques, 2ème du Championnat du Monde en 1968, 2ème du Grand Prix du canton d’Argovie en 1973, 2ème de Paris-Roubaix en 1968 et 1971, 2ème du Tour de Lombardie en 1969, 3ème de Milan-San Remo en 1966, 3ème de Liège-Bastogne-Liège en 1972 , 3ème de l’Amstel et du Tour de Lombardie en 1973.

 

 

Francis BRIZON

Né le 9 janvier 1924 à St. Jean D’Illac, Francis Brizon est passé professionnel dans les années 1940 - 1950. Le champion Illacais s'est éteint le mardi 13 septembre.

Francis dit ”Le Pignot” (petit pin), vécut dès son plus jeune âge au milieu des vedettes cyclistes, qui venaient manger au restaurant tenu par son père ancien coureur (surnommé "Le pin") et sa mère à St Jean d'Illac.

Il put ainsi rencontrer et rêver devant les Decaluwe, Noret, Magne, Speicher, R.Lapébie, Leducq, Daneels etc…En 1943 Francis monte à Paris disputer les championnats de France sur piste. Monsieur Ruinard grand patron du Vélo Club Levallois, le remarque et lui fait signer un contrat pour 1944. Il se trouve aussitôt incorporé dans la grande équipe de poursuite du VCL composée de: Baldassari-Carrara-Prevotal.

Ce très rapide routier sprinter, qui avait la particularité de brûler la chape du boyau au démarrage, avait débuté par la route en s’imposant dans le 1e Pas Dunlop régional. Sur les conseils de l’ancien sprinter Lucien Faucheux, qui lui souffle qu’il y a des places à prendre sur la piste, il passe pro chez les coureurs aux maillots de soie en 1950.

Il reste l’exemple type, du coureur de classe sur la route, qui a dilapidé ses qualités sur la piste. Ce redoutable sprinter à la personnalité toute en ambivalence, accompagné d’un ego qui lui taraudait le corps et l’esprit, ce mental de gagneur s’est tout simplement trompé de direction de carrière. Il aurait très certainement pu réaliser une jolie carrière sur la route, si il ne s’était pas fourvoyé dans ses choix, en écoutant le chant des sirènes qui entourait l’aura des hommes aux maillots de soie.

Durant sa carrière débutée en 1941, terminée en 1956, Francis a porté les couleurs des clubs suivants: ASPTT de Bordeaux 1941 à 1943, Vélo Club Levallois 1944 à 1948, Stade Athlétique Bordelais 1949 à 1956. Ses plus belles victoires restent sur route: champion de Guyenne sur route amateur 1942, le GP. de Tarbes 1945, Uza les Forges 1946, Bordeaux-Arcachon 1947, Mimizan battant A. Darrigade au sprint 1949, Bordeaux-Lacanau et Bordeaux-Marmande 1949, sur piste: en tandem avec M. Verdeun il s’impose dans les GP de: Genève, Bruxelles, Londres 1946, Casablanca, Paris, Manchester et Pattingthon 1947, Aarhus et Copenhague 1948, il sera aussi 8e du championnat de France de demi-fond 1951.

 

Robert VERDEUN

Né le 11 juillet 1934 à Bordeaux, il y est décédé ce 12 juillet 2022. La famille Verdeun est une vraie dynastie de champion. Robert Verdeun, coureur professionnel dans les années 1950 et 1960 est le frère de Maurice Verdeun, champion du monde de vitesse amateur en 1950..

Leur père Marcel, a été lui finaliste du championnat de France de vitesse en 1925. Tandis que le grand-père fabriquait des vélos sur un mode de production très artisanal (un vélo par mois !), puis sur des cadres achetés et montés.

Robert, excellent rouleur, se tourne très vite vers la piste. Sélectionné pour les Jeux Olympiques de Melbourne en 1956, il doit représenter la France sur le ”Km” et en tandem où il sera associé à M. Rousseau. Dix jours avant son départ pour l’Australie, il sera averti qu’il est trop….vieux pour les J.O il n’a pourtant que 22 ans ! Pour Robert la déception est telle, qu’on ne le reverra plus jamais sur la piste en équipe de France. Il va devenir un des meilleurs routiers sprinters chez les indépendants. En 1961 l’ex pro girondin Robert Desbats le présente alors à A. Magne, pour que ce dernier l’embauche chez Mercier, il abandonnera le dernier jour à 20 km de Nice,

Durant sa carrière de routier Robert s’est imposé 55 fois, ses plus belles victoires restent : Bordeaux-Saintes en 1959, le grand prix des vins de Gaillac en 2 étapes en 1960, la 1e étape du circuit d’Aquitaine face aux pros en 1960 et plusieurs critériums pros entre 1959 et 1962. Sur piste il sera champion de France de vitesse des sociétés en 1955 et 1956, champion de France militaire de vitesse individuelle en 1955.

Il représentera trois fois la France lors des joutes mondiales : Cologne en 1954 (éliminé en ¼ de finale), Milan en 1955 (éliminé en ¼ de finale) et Copenhague en 1956 (éliminé en 1/8e de finale).

En 1962 il décide d’écrire le mot fin à sa carrière, il s’installe à son compte dans la vente et la location de jeux pour débits de boissons. Après quatre ans de pratique intensive dans le tennis, il se lasse de cette discipline et décide en 1967 de prendre à nouveau une licence de cyclisme. Cette fois ci comme professionnel, il caresse alors un rêve secret, devenir champion de France de vitesse pro. Tous les espoirs lui sont permis,vu qu’il réalise des meilleurs temps qu’à 22 ans.

Pour son malheur, M. Rousseau a eu la même idée, ce dernier l’éliminera en demi finale.

 

Gerben KARSTENS

Gerben Karstens, né le 14 janvier 1942 à Leyde et mort le 8 octobre 2022 à Dongen, est un coureur cycliste néerlandais.

Il a été professionnel de 1965 à 1980.

Vainqueur d'étape sur les trois grands Tours, etait surnommé "le clown" dans le peloton. Vingt-et-une étapes remportées sur les trois grands Tours, l'or olympique, deux jours en Jaune sur le Tour de France et une victoire à Paris-Tours ont ponctué une carrière riche, mais entachée d'épisodes aussi sombres que rocambolesques.

Très controversé, compte tenu des ses tentatives de vouloir se soustraire à des contrôles anti-dopage.

C'est malgré tout une image de boute-en-train du peloton qui a accompagné Karstens au-delà de ces faits divers. Le Néerlandais aimait ainsi pédaler à l'envers, assis sur le guidon de son vélo, ou d'une seule jambe.

Il plongea un jour dans une mer de tournesols, pour ne laisser dépasser que sa tête grimaçante au passage des coureurs hilares. Une autre fois, il prit quelques mètres d'avance et mit son vélo en travers de la route pour barrer le passage au peloton. En 1975, Karstens abandonna sa bicyclette dans le fossé pour se hisser sur le dos du Belge Eddy Peelman.

Le singulier équipage se porta en tête de peloton, Karstens fouettant de sa casquette le « baudet » Peelman, sous les rires des coureurs.

 

 

 

Brian ROBINSON

Brian Robinson, né le 3 novembre 1930 à Mirfield et mort le 25 octobre 20221, est un coureur cycliste professionnel britannique.

Professionnel de 1954 à 1963, il a remporté 16 victoires, participé à sept Tours de France et remporté deux victoires d'étapes.

Pionnier du cyclisme britannique, commence les courses cyclistes à l'âge de 13 ans. Il participe en 1952 aux Jeux olympiques d'Helsinki et termine 27e de la course en ligne et 11e de l'épreuve par équipe.

En 1955, avec Tony Hoar, il est le premier Britannique à finir le Tour de France.

En 1956, il rejoint la formation française Saint-Raphael-Geminiani avec laquelle il effectuera une grande partie de sa carrière. Engagé sur le Tour d'Espagne au sein d'une équipe mixte, il prend la 8eme place au général, à 10 minutes du vainqueur Angelo Conterno.

En 1957, il débute sa saison sur le Grand Prix de Nice où il devance Louison Bobet de près d'une minute. Il finit ensuite sur le podium de Milan-San Remo après avoir mené une offensive dans le Capo Berta en compagnie de Joseph Planckaert et d'Alfred De Bruyne. Premier anglais à remporter une étape du Tour de France.

En 1958, il remporte la 7e étape reliant Saint-Brieuc à Brest.

En 1959 Il gagne la 20e étape, entre Annecy et Chalon-sur-Saône en solitaire avec vingt minutes d'avance sur le peloton.

En 1960, il termine dans le top 10 du championnat du monde organisé en Allemagne.

En 1961, il devient le premier Britannique à remporter le Critérium du Dauphiné libéré sous le maillot de Rapha-Gitane. C'est sa dernière performance notable, il prend en effet sa retraite l'année suivante.

En 2014, il a contribué à l'organisation du départ du Tour de France au Yorkshire avec Barry Hoban.

Il est le père de la cycliste Louise Robinson, spécialiste de cyclo-cross.

 

Henry ANGLADE

Agé de 89 ans et souffrant de troubles de la mémoire, Henry Anglade s'est éteint ce jeudi soir 10 novembre dans la région lyonnaise.

Il avait été double champion de France (1959 et 1965) et avait terminé deuxième du Tour de France 1959.

Né à Thionville en 1933, il avait été professionnel de 1957 à 1967 où il avait porté les couleurs des équipes Liberia, Pelforth-Sauvage et Mercier-BP.

Surnommé Napoléon par le peloton durant sa carrière et grand rival de Jacques Anquetil et Roger Rivière, il s'était distingué sur le Tour de France 1959 où il avait terminé deuxième derrière l'Espagnol Federico Bahamontès.

En 1960, il avait porté le maillot jaune durant deux jours avant de terminer à la 8e place à Paris.

Il avait également été champion de France sur route à deux reprises, en 1959 et 1965. Il s'était également imposé sur le Critérium du Dauphiné en 1959.

 

Davide REBELLIN

Davide Rebellin avait consacré une immense partie de sa vie au cyclisme professionnel, et c'est en pratiquant sa passion qu'il est décédé tragiquement le mercredi 30 novembre à l'âge de 51 ans. Selon les médias italiens, Davide Rebellin roulait en Vénétie quand il aurait été percuté par un camion.

Dépêchés sur les lieux, les secours n'ont pu que constater son décès. C'est dans cette région du nord de l'Italie qu’il avait, le 16 octobre dernier, mis fin à une carrière débutée il y a 30 ans, en 1992. Mais terminer une carrière ne signifiait pas pour lui arrêter le vélo. Le 27 novembre, il était à Monaco pour la deuxième édition du BeKing, un critérium de bienfaisance aux cotés de Primoz Roglic, Tadej Pogaçar, Chris Froome, Philippe Gilbert, Peter Sagan et quelques autres grands noms du cyclisme.

Deux jours plus tard, Davide Rebellin qui venait d’annoncer qu’il participerait en 2023 à quelques épreuves du calendrier gravel, manière de ne pas couper trop brutalement avec ce qui était sa vie depuis plus de 30 ans, était partie faire une petite sortie quand il a été fauché par un poids lourd. Un accident dramatique mais dont le déroulement montre combien certaines personnes peuvent être ignobles.

Selon des témoins, le chauffeur du camion est descendu de son véhicule et après avoir contemplé le corps sans vie de Davide Rebellin, il est reparti faire sa livraison comme s’il ne s’était rien passé. Il a été identifié une semaine plus tard en Allemagne mais il a été laissé en liberté. Selon Il Gazzettino et Il Corriere della Sera la police italienne a pu suivre le conducteur grâce à la fois aux photographies prises par les témoins arrivés sur les lieux et aux images fournies par les caméras de vidéosurveillance montées sur un poteau de trois mètres de haut dans le parking d'un restaurant à Montebello, près du rond-point. où Rebellin a été tué.

Les journaux italiens ajoutent que rapportent que le conducteur allemand avait déjà commis deux infractions sur les routes italiennes. En 2001, il a plaidé coupable à un délit de fuite non mortel à Foggia. En 2014, il a été arrêté pour conduite sous l'influence de l'alcool à Chieti. Le chauffeur allemand de 62 ans travaillait pour une entreprise de transport basée à Recke, dans le nord de l'Allemagne, et il était en Italie mercredi pour récupérer des marchandises au terminal de fret de Vérone. Après avoir fui les lieux du drame, le chauffeur aurait fait une livraison à Berlin avant de retourner à Recke.

Davide Rebellin était né 9 août 1971 à San Bonifacio en Vénétie.

Evoquer l’immense carrière de Davide Rebellin en quelques lignes est impossible tant elle est riche et controversée. Davide Rebellin a débuté sa carrière quand Miguel Indurain dominait le Tour de France et ensuite il a côtoyé plusieurs générations de coureurs. Bien sur, le parcours de Davide Rebellin est entaché par le dopage et il ne faut pas l’oublier.

Passé au sein de la Gerolsteiner, équipe sulfureuse, il sera suspecté dans plusieurs affaires avant d’être suspendu deux ans par l'Union Cycliste Internationale en 2010 après un contrôle positif à l'EPO CERA lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, où il avait pris la deuxième place sur la course en ligne.

A l’issue de cette suspension, à 40 ans, il démarra une nouvelle carrière dans des équipes de second rang avec toujours autant d’envie et de motivation. C’est probablement cela qu’il faut retenir chez Davide Rebellin. Jusqu’au dernier jour, il a voué une passion sans limite à son sport. Il faut du courage et une force de caractère hors du commun pour s’astreindre, au-delà de la quarantaine à une discipline de fer pour pouvoir tenir son rang.

A 51 ans Davide Rebellin n’était plus capable de gagner des courses mais il avait encore un sacré coup de pédale comme en témoigne sa 6ème place au Tour de Roumanie et ses 10ème places à l’Adriatica-Ionica Race et au Tour de Sibiu.

 

Tout au long de ses 30 ans de carrière, Davide Rebellin, puncheur de son état, a remporté 93 succès dont 61 épreuves UCI. Le premier en 1993, à la Hofbrau Cup, et le dernier sur le Tour d'Oranie en 2018. Sa meilleur saison fut probablement 2004 quand il remporta successivement l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, ce que personne n'avait réussi avant lui et que seul Philippe Gilbert a fait depuis, en 2011. Rebellin a aussi remporté deux autres Flèche Wallonne, la Classica San Sebastian, le Championnat de Zurich, la Coppa Agostoni, 2 trophée Mélinda, les Trois Vallées Varésine, 4 Tour d’Emilie et le Grand Prix de Franckfort.

Il a aussi triomphé de Paris-Nice 2008 et de Tirreno-Adriatico 2001 ainsi que d'une étape du Tour d'Italie en 1996, année de son meilleur résultat au général : 6ème.

 

 

 

 

Ercole BALDINI

L'Italien Ercole Baldini, ancien champion du monde et vainqueur du Tour d'Italie, est mort le jeudi 01 décembre 2022 à l'âge de 89 ans.

Pour décrocher le maillot arc-en-ciel, il avait devancé les Français Louison Bobet et André Darrigade, à Reims en 1958, il avait remporté la même année le Tour d'Italie.

Son palmarès compte également un titre olympique sur la course en ligne en 1956 et un record du monde de l'heure (46,934 km) la même année, réalisé à Milan.

Baldini reste à ce jour, le seul coureur à avoir été champion olympique, du monde et à avoir gagné un grand Tour. Il a réussi cette performance en trois saisons seulement, de 1956 à 1958, en pleine force de l'âge (il avait alors 25 ans), promis à un long règne. Mais des problèmes de poids, possiblement dus à une opération de l'appendicite, ont pénalisé ses années suivantes, lors desquelles cet excellent rouleur (ancien pistard) ne retrouva son niveau que ponctuellement.

Il a été le trait d’union entre le cyclisme des héros antiques (Bartali et Coppi) et les modernes (Gimondi), ce fut un champion absolu et exubérant.

Devenu ensuite directeur sportif durant une quinzaine d'années, notamment de l'équipe Scic, le « Train de Forli », sa ville de naissance en Émilie-Romagne, il fut le président de l'association des coureurs italiens et président de la Ligue nationale italienne.

Joseph Cigano

Joseph Cigano est décédé le 02 décembre à Mourens.

L'ex-pédaleur de charme girondin surnommé "Pépino", était né le 14 septembre 1932 à Galarine en Vénétie.

Avant d’obtenir la nationalité française en 1955, il s’appelait Guiseppe Cigana.

Par son style et son élégance naturelle sur le vélo, il a parfois été comparé à Hugo Koblet et Jacques Anquetil. Excellent coureur à l’aise également dans le contre-la-montre, il va remporter de très belles épreuves chez les amateurs : Tour de l'Orne 1953 suite à sa victoire dans l'étape chrono, 3 circuits de la Chalosse (1954, 1956, 1957), le Circuit des Deux-Sèvres (1954). Suite à son bon début de saison 1954, il est retenu pour disputer le Tour de France, dont il sera le benjamin.

Hélas malade quelques jours avant le départ , il sera éliminé au soir de la deuxième étape, pour être arrivé hors délais. Finalement il ne se remettra jamais vraiment de cette élimination précoce et sa carrière professionnelle s’arrêtera rapidement.

Actif jusqu’en 1959, il réalisera encore quelques belles étincelles comme en témoigne sa 2ème de Manche-Océan derrière Albert Bouvet. Il termina également 6ème d'un Tour de l'Ouest.

Rongé par le rêve évanoui de devenir un champion cycliste, Joseph l'homme à la pédalée souple et puissante raccroche son vélo, pour se jeter à corps perdu dans le travail de la terre. Reconverti avec succès dans la culture de la vigne, il est le grand père maternel de Thomas Boudat (et l'oncle d'Alain Cigana (Tour de France (1974, 1975 et 1976).

 

Yves Cohen

Né le 27 octobre 1929 , Yves Cohen est décédé le 06 décembre à Royat.

Il était issu d’une famille de cycliste.

Ses frères, Max Henri professionnel de 1952 à 1960, participe à deux Tour et Georges qui ne franchit jamais le Rubicon, fut champion d’Auvergne amateur en 1946.

Yves, fut professionnel de 1953 à 1956 dans les équipes Mercier puis Rochet. En dehors du Tour de France, il a participé à la plupart des grandes épreuves du calendrier français de l’époque.

Il a fait deux Paris-Nice, couru avec Fausto Coppi, le Critérium National, le Dauphiné, les Six Provinces, Paris-Tours, Paris-Bruxelles, Vainqueur du Tour de Corrèze 1953 et 3ème l’année suivante, il n’a jamais réussi à briller chez les pros.. Par contre il n'a jamais disputé le Tour de France.

Citation : "En 53, je remporte le Tour de la Corrèze une épreuve de plus de 250 km et pas du plat, très renommée à l'époque. Je finis 12e de Paris-Clermont-Fd, 402 km et onze heure de machine ! Alors que je suis sur le point de rentrer en 2e place sur le vélodrome, on me tire par le maillot et je me retrouve en queue du paquet. De rage, je pleurais sur le vélo, je voulais tellement bien faire devant mon public !"  

 

Redevenu amateur à partir de 1956, il estimait avoir remporté environ 300 épreuves durant sa carrière. Il fut par la suite un spécialiste des épreuves de grand fond comme Paris-Brest-Paris.

 

 

 

Walter BÉNÉTEAU

Il a été l'un des compagnons de route de l'emblématique manager Jean-René Bernaudeau, nourrissant les rangs de son équipe vendéenne, plusieurs fois rebaptisée (Bonjour, La Boulangère ou encore Bouygues Télécom), Walter Bénéteau est décédé, à seulement 50 ans.

Plusieurs fois en lice sur le Tour de France entre 2000 et 2006.

À son palmarès figuraient notamment des succès sur les Boucles de l'Aulne (2000, 2003), ainsi qu'une place de vice-champion de France, en 2001.

Il avait participé à 7 Tours de France (meilleur classement 42e en 2001 ; il avait terminé 5e d'une étape en 2003).

Une fois sa carrière rangée, en 2007, Walter Bénéteau avait continué à vivre au rythme du cyclisme. Animateur de stages, œuvrant en tant que relations publiques de la formation TotalEnergies ou assistant technique au sein de l'équipe B&B Hôtels.

Facétieux, lumineux, Walter Bénéteau avait un sourire et une gouaille uniques. Il était « Wawa ». Une figure lumineuse du peloton, puis des suiveurs.

.

 


Vittorio Adorni

Vittorio Adorni est décédé le 24 décembre à Parme, ville qui l’avait vu naître, le 14 novembre 1937.

Champion d’Italie de poursuite en 1958, puis champion d’Italie sur route en 1959 il fut professionnel de 1961 à 1970.

Vittorio Adorni a remporté le Giro en 1965 et les Mondiaux à Imola en 1968 après une échappée longue de plus de 90 kilomètres.

Equipier fidèle d’Eddy Merckx, il a, ce jour là, été largement récompensé pour son dévouement. En effet le champion Belge ne montra pas beaucoup de motivation pour rouler derrière son lieutenant qui l’avait efficacement épaulé tout au long de la saison.

À son palmarès, entaché par deux histoires de dopage, figurent également onze étapes du Giro, un titre de champion d’Italie 1969, deux Tour de Romandie 1965 et 1967, une victoire sur le Tour de Belgique 1966 et une autre sur le Tour de Suisse 1969.

Outre sa victoire en 1965, il a terminé 8 fois dans le top 10 du Giro en 10 participations (2ème en 1963 et 1968, 4ème en 1964 et 1967). Il a également pris la 5ème place de la Vuelta en 1968.

Après sa carrière sportive, Vittorio Adorni a été pendant plusieurs années commentateur des courses cyclistes pour la RAI. Il a également œuvré au sein de l’UCI et du Comité International Olympique.

 

 

 
 
     

© lepetitbraquet.fr