Le Petit Braquet
 
- Ils nous ont quittés en2021
 
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L'heure est aux hommages. "C'est toujours avec une grande émotion et une profonde tristesse" que le petitbraquet.fr se plie à cet usage.

Le moment est venu d'honorer les disparus de l'année 2021.
C'est toujours avec une grande émotion et une profonde tristesse que d'essayer de recensser tous les avis de décès.
Cette année 2021 n'aura en rien épargné les anciennes gloires ainsi que des sportifs en devenir.

Nous nous inclinons à la mémoire de tous ces atlètes qui ont voué une partie de leur vie pour leur sport préféré.

 

2015

 

 

 

- HASSENFORDER Roger

Roger Hassenforder, porteur du maillot jaune du Tour de France en 1953, est décédé le dimanche 3 janvier à l’âge de 90 ans au Centre départemental de repos et de soins de Colmar (Haut-Rhin).
Né le 23 juillet 1930 à Sansheim, le Haut-Rhinois a couru pendant treize saisons de 1953 à 1965. Il a gagné huit étapes du Tour de France, en six participations, et s’est aussi fait connaître par son caractère de feu et ses déclarations tonitruantes.

« J’ai un Bobet dans chaque jambe », avait-il notamment lancé sous forme de boutade, par référence au triple vainqueur du Tour. Son sens de la répartie a contribué à sa grande popularité. Coureur imprévisible son tempérament d’attaquant l’a entraîné vers d’étonnants exploits suivis parfois de défaillances spectaculaires.

Il a gagné le Critérium national à trois reprises (1954, 1956, 1958), le Tour du Sud-Est (1953), les Boucles de la Seine (1959), ainsi que le Championnat de France de poursuite (1954). Sur le Tour de France, il porta le maillot jaune pendant quatre jours dès sa première participation (1953). Mais il ne termina l’épreuve qu’une seule fois, en 1956, quand il fut sélectionné in-extremis en équipe de l’Ouest.

La légende rapporte que cette année-là, il s’était mis en tête d’aller saluer les coureurs au départ en smoking, après avoir fait la fête dans une boîte de nuit. « Si tu étais plus sérieux, je t’aurais pris car j’ai un gars forfait », lui avait alors lancé Léon Le Calvez, le responsable de l’équipe de l’Ouest. La perspective de retrouver Louis Caput, le grand pote de Hassenforder, l’emporta. « Banco, répondit-il, je pars en te promettant d’arriver ».

L’Alsacien enleva quatre étapes, la dernière à Montluçon après une longue échappée solitaire de 187 kilomètres. L’année suivante, dans l’étape Cannes-Marseille, il réussit le tour de force d’entraîner une partie du peloton dans la Méditerranée. En raison de la chaleur mais plus sûrement à cause d’un coup de pub dans Paris-Match.

« Ce jour-là, racontait-il, j’avais neuf minutes d’avance et le rédacteur en chef (Raymond Cartier) me proposa la Une contre un bain de mer. Quand je suis sorti de l’eau, tout sentait le sel y compris les bananes. D’autres coureurs m’ont suivi. Le soir, j’ai failli être exclu. »

Roger Hassenforder effectue son service militaire au 4e régiment de cuirassiers en 1950-1951 à Reims. Antoine Blondin l’a recommandé à l’ancien coureur Marcel Duc. Il signe à l’UV Reims, puis au BC Reims. Marcel Duc le fait équiper par les cycles André Bertin. Roger Hassenforder alterne alors route et piste.

Roger Hassenforder a eu de nombreuses victoires entre 1953 et 1959. « La classe à l'état pur », disait de lui Félix Lévitan, directeur du Tour de France. S'il était un coureur brillant et plein de panache, il a surtout marqué le monde du cyclisme par ses quatre cents coups, ses facéties, son extravagance.

Ce tempérament anti-conformiste, qui le situait, d'après Pierre Chany entre Louison Bobet et Fernand Raynaud, a eu une extraordinaire popularité auprès du public qui le fit ainsi entrer dans la légende du cyclisme. Un reportage du journaliste Gilles Delamarre, illustré par le photographe Jean Jaffre, a mis en exergue en avril 1975 ce tempérament original.

Après sa carrière sportive, il a ouvert un restaurant renommé à Kaysersberg, en Alsace, qui est tenu aujourd'hui par une famille suisse.

Roger Hassenforder a été à son époque le boute-en-train des pelotons

6 tour de france
8 victoires d'étapes
4 jours en maillot jaune

 

- PANAGIOTIS René

L'ancien coureur René Panagiotis est décédé d’un malaise cardiaque dans la nuit du 16 au 17 janvier dans sa soixante-quinzième année.

Né le 3 août 1946 à Aix-en-Provence, il débuta en 1962 et comme amateur remporta une quarantaine de victoires dont le championnat de Provence 1965, le Tour du Languedoc 1966 et la 3ème étape du Tour du Roussillon 1968.

En 1969 il passa professionnel. Il se classa notamment 13ème du circuit de la Vienne et 5ème du Prix de Pleurtuit en 1969, 13ème du Grand Prix de Monaco, 4ème du Grand Prix de Genève en 1970 et 3ème de la Ronde du carnaval à Aix en 1971. Déjà il courait sans contrat et bientôt il mis un terme à sa carrière.

René Panagiotis, ancien coureur de l’AVCA dans les années 60-70, est décédé 17 janvier à l’âge de 74 ans (3 août 1946). Cet ancien responsable des installations sportives de la Ville d’Aix-en-Provence à la fin des années 80, prenant la suite de Lucien Cournand, fut directeur sportif de l’AVCA au milieu des années 80.

René Panagiotis était un des grands faiseurs du sport aixois. Il fut par ailleurs président fondateur de Triathl’Aix.

 

- QUINCHON Michel

Michel Quinchon est décédé le jeudi 21 janvier dans les Hauts-de-France des suites d'une longue maladie à l'âge de 74 ans. 

Excellent amateur, il avait remporté le Grand Prix des Marbriers à Bellignies et terminé deuxième du circuit Franco-belge avant de passer professionnel au sein de la formation Sonolor en 1969 pour continuer chez Bic en 1970

 

 

- BANKAITIS-DAVIS Danute 'Bunki'

L'ancienne championne olympique et du monde du contre-la-montre par équipes Danute 'Bunki' Bankaitis-Davis est décédée le 29 janvier 2021 à 63 ans après une bataille de sept ans contre le cancer.

Bankaitis-Davis a représenté les États-Unis dans cinq championnats du monde, remportant le titre du contre-la-montre par équipes en 1992 avec ses coéquipières Jan Bolland, Jeanne Golay et Eve Stephenson, et aux Jeux olympiques de Séoul, Corée du Sud en 1988.

Sa carrière sportive a commencé dans le volleyball de la NCAA et elle s'est tournée vers le cyclisme sur route et sur piste tout en obtenant un doctorat en chimie organique de synthèse à l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill.

Bankaitis-Davis a concouru avec les équipes 7-Eleven, Centurion et Look dans des courses nationales et européennes, montant sur le podium du Tour de France féminin, du Tour de Molenheike, de la Coupe du monde Post Giro, des European Spring Classics, de la Coors Classic et des essais olympiques américains.

Après sa carrière de course, Bankaitis-Davis est restée impliquée dans le sport tout en profitant d'une carrière scientifique réussie qui comprenait la co-fondation de la société de diagnostic moléculaire Source MDx. Elle a siégé au conseil d'administration de USA Cycling, au conseil consultatif des athlètes du Comité olympique des États-Unis et au comité des sports, des sciences et de la technologie, et au comité de sélection des athlètes de cyclisme des États-Unis.

- SZURKOWSKI Ryszard

Le Polonais Ryszard Szurkowski, ancien quadruple vainqueur de la Course de la Paix et double vice champion olympique par équipes, légende du cyclisme polonais est décédé ce lundi 1er février 2021 à l'âge de 75 ans.

« Il est probablement le plus grand cycliste polonais de tous les temps », a réagi Pat McQuaid, ancien président de l'Union cycliste internationale, au décès de Ryszard Szurkowski, survenu ce lundi à Radom (à l'est de Varsovie), à l'âge de 75 ans.

Rouleur hors pair, champion du monde amateurs en 1973, près de deux décennies avant la réunification avec les professionnels, Szurkowski était monté à deux reprises sur le podium des Jeux olympiques pour la médaille d’argent du contre-la-montre par équipes (Munich-1972 et Montréal-1976). Il avait remporté à quatre reprises, entre 1970 et 1975, la Course de la Paix, la principale course par étapes du calendrier amateurs organisée en Europe de l’Est.

En 2001, l’un de ses fils avait trouvé la mort dans l’attentat du World Trade Center à New York. En juin 2018, Szurkowski, qui participait à une course pour vétérans en Allemagne, avait été victime d’un grave accident qui l’avait laissé paralysé.



 

- BÖLKE Winfried

Winfried Bölke, l'un des coureurs allemands les plus titrés des années 1960, est décédé le 26 janvier à l'âge de 79 ans.

Né à Genthin, il a été double champion d'Allemagne amateur sur route (1962 et 1963), vainqueur du Tour de Cologne (1963) et troisième de la Coupe du monde (1963) avant de passer pro.

En 1965, 1966 et 1967, il remporte le championnat d'Allemagne sur route pour les professionnels. En 1967, il est également champion d'Allemagne d'américaine sur piste (avec Klemens Großimlinghaus) et deuxième au Dortmund Union Prize. En 1967 et 1968, Bölke a débuté avec l'équipe nationale allemande dans le Tour de France et a terminé deuxième de la sixième étape.

Les deux fois, il a été éliminé très tôt. En 1973 Bölke met fin à sa carrière.


https://www.sport.de/

- DELOOF Gabriël

Gabriël Deloof, ancien professionnel cycliste, né et décédé à Tielt, en Belgique. Il est décédé le 23 janvier 2021.

Il fût Champion de Belgique sur route chez les indépendants en 1960. Professionnel de 1960 à 1964, il a couru pour WIEL'S-FLANDRIA, FAEMA-FLANDRIA et FLANDRIA-ROMÉO.

 

- DUFRAISSE André

Né le 30 juin 1926 à Razès, au nord de la Haute-Vienne, André Dufraisse est décédé à l'âge de 94 ans, le 21 février.

Il a toujours été d'une nature discrète. Cinq fois champion du monde de cyclo-cross, sept fois champion de France, il s'est pourtant taillé un palmarès incomparable au cœur des années 50 et au début des années 60. Domptant avec une maestria extraordinaire les sous-bois et les terrains de boue qui l’ont fait roi. 

Immensément doué, le Limousin était aussi adroit que bon coureur à pied et résistant à l’effort. Fort de cela, tout au long d'une carrière impressionnante, il a multiplié les exploits les plus brillantissimes. Faisant montre d'une science de la course innée absolument majestueuse. Son style et sa suprématie lui valurent le surnom de "Virtuose des sous-bois" ou "Le Fausto Coppi des labours". C'est dire la place qu'il occupa dans le monde du cyclo-cross. Son premier titre en 1954, de champion du monde, marqua le début de son règne. Quatre autres couronnes mondiales à la suite suivirent. Comme un symbole et un joli clin d’œil, la dernière eut lieu chez lui, à Limoges, le 23 février 1958. Plus de vingt mille personnes avaient pris place aux abords de Beaublanc. André Dufraisse s’était une nouvelle fois montré redoutable d’intelligence dans la gestion de sa course et avait eu le dernier mot avec 21 secondes d’avance sur l’Italien Amerigo Severini et 1’02” sur l’Allemand Rolf Wolfshohl. Parallèlement, l'homme de Silord glana également sept titres de champion de France (1955, 1956, 1958, 1959, 1961, 1962 et 1963). Un record qui tint longtemps, jusqu'à ce qu'il fut détrôné par Francis Mourey au cœur des années 2010.

À 40 ans, celui qui compila dix-huit licences à l’UV Limoges raccrocha son vélo. Sa discrétion naturelle l'éloigna du devant de la scène. Ne cherchant ni les honneurs, ni les distinctions. Mais celui qui a une cyclosportive à son nom, la Limousine André-Dufraisse, suivait toujours avec acuité l'actualité du monde du vélo.

À 85 ans, il faisait encore régulièrement des sorties de 40 km à bicyclette.

A 94 ans, un grand champion s'en est allé. Un grand homme aussi. Que tout le Limousin et la famille du cyclisme pleurent déjà. http://veloquercy.over-blog.com/

1951
2e du championnat du monde de cyclo-cross
2e du championnat de France de cyclo-cross
1952
2e du championnat du monde de cyclo-cross
3e du championnat de France de cyclo-cross
1953
3e du championnat du monde de cyclo-cross
1954
Champion du monde de cyclo-cross
3e du championnat de France de cyclo-cross
1955
Champion du monde de cyclo-cross
Champion de France de cyclo-cross
1956
Champion du monde de cyclo-cross
Champion de France de cyclo-cross
1957
Champion du monde de cyclo-cross
3e du championnat de France de cyclo-cross
1958
Champion du monde de cyclo-cross
Champion de France de cyclo-cross
1959
Champion de France de cyclo-cross
4e du championnat du monde de cyclo-cross
1961
Champion de France de cyclo-cross
3e du championnat du monde de cyclo-cross
1962
Champion de France de cyclo-cross
3e du championnat du monde de cyclo-cross
1963
Champion de France de cyclo-cross
3e du championnat du monde de cyclo-cross

Palmarès sur route
1 participation sur le Tour de France en 1952 (abandon lors de la 3ème étape)

- POULIDOR André

Ce lundi 22 février André Poulidor, l'un des frères aînés de Raymond, s'est éteint à l'âge de 90 ans après avoir contracté le Covid-19. Il était hospitalisé depuis près d'un mois à Limoges.

Très bon coureur amateur, un niveau qu'il aura fréquenté pendant trente ans, André Poulidor avait été une vraie source d'inspiration pour son petit frère lorsque celui-ci avait commencé à pratiquer le cyclisme.

S'il n'était jamais passé dans les rangs professionnels, André Poulidor avait connu lui aussi une longue carrière mais en amateurs entre 1947 et 1977. Il avait arrêté la même année que son petit frère chez les pros.

André Poulidor avait beaucoup inspiré et encouragé son cadet à ses débuts dans le cyclisme avant qu'il ne devienne « Poupou », figure légendaire du cyclisme français. Raymond Poulidor est mort le 13 novembre 2019 à 83 ans.

 

- ZYGMUNT Hanusik

Zygmunt Hanusik était né le 28 février 1945 à Wartoglowiec. Il est décédé le 4 mars 2021 à l'hôpital de Katowice.

A son palmarès, on retiendra surtout son titre de Champion de Pologne en 1970. On note également ses 4 victoires d'étapes au Tour de Pologne, sa victoire au Tour d'Algérie en 1970, sa 3ème place à la Course de la Paix en 1970, sa 2ème place au Tour de Bulgarie en 1971. Vainqueur d’une étape de la Milk Race en 1967, il a également remporté le Tour du Loir et Cher en 1973.

- GUYOT Bernard

L'ancien coureur cycliste Bernard Guyot est décédé, ce lundi 1er mars, à l'âge de 75 ans.

Il restera comme le premier coureur français (ils ne sont que deux avec Jean-Pierre Danguillaume en 1969) vainqueur de la Course de la Paix, en 1966. Un exploit qu'il réalisa, à 20 ans, face aux coureurs des nations du bloc de l'Est.

Comme ses deux frères, Claude, professionnel (de 1967 à 1970) et leur dernier frère, Serge, Bernard Guyot fut une terreur des pelotons amateurs de la région parisienne. Dès sa première saison chez les professionnels, en 1967, chez Pelforth-Sauvage-Lejeune, il fit étalage de ses grandes qualités de rouleur en terminant à la 2e place du Grand Prix des Nations, derrière Felice Gimondi, le vainqueur du Tour de France 1965, et qui lui valurent d'être associé à Jacques Anquetil lors du Trophée Baracchi (2e), la même année.

La même année, il termina également 2e de Paris-Nice. Il ne confirma pas ses débuts. Sa carrière s'acheva en 1974. Bernard Guyot participa à cinq reprises au Tour de France, de 1968 à 1972.

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- MOIROUD Jean

Décès de Jean Moiroud, figure du cyclisme sur piste français

Jean MOIROUD (77 ans) Naissance 06/02/1944 à Givors (Rhône) Décès 11/04/2021 à Vaulx-en-Velin (Rhône)

L'ancien mécanicien cycliste en chef à la FFC et à l'INSEP était aussi un spécialiste de l'architecture des vélodromes. Il s'est éteint à l'âge de 77 ans.

Toujours vêtu de noir, Jean Moiroud était une figure incontournable du milieu de la piste, mécano auprès de la fédération française de cyclisme et à l'INSEP, entre 1986 et 2007.

Pointilleux et extrêmement professionnel, il a suivi la carrière de la génération dorée de la piste française, de Frédéric Magné à Arnaud Tournant en passant par Florian Rousseau, Félicia Ballanger, Nathalie Even, Frédéric Lancien et Magali Humbert notamment, qui l'écoutaient tous avec toujours le même respect. Il préférait passer ses nuits dans les vélodromes plutôt qu'à l'hôtel entre chaque compétition, à humer l'ambiance mais aussi à rêver de « la structure parfaite » (comme il répétait souvent) pour ces anneaux qui étaient sa véritable passion. Devenu un spécialiste reconnu des vélodromes Après une formation de dessinateur projeteur dans les années 60, il avait travaillé dans un cabinet d'architecte à Lyon tout en menant une carrière amateur sur route, en cyclo-cross mais également sur la piste. C'est lors de ses nombreux déplacements avec l'équipe de France sur piste qu'il a étudié l'architecture de chaque vélodrome qu'il fréquentait, au point de devenir un spécialiste reconnu par l'UCI mais aussi d'architectes et de maîtres d'ouvrage auprès de qui il intervenait pour tout ce qui touchait à la sécurité de ces enceintes, au choix des matériaux et à la géométrie de la piste. Il faisait également partie de certains jurys lors de concours de projets de constructions de vélodromes aux quatre coins de la planète

- DUCREUX Francis

Francis Ducreux, ancien coureur professionnel français, très impliqué dans le cyclisme africain par la suite, est décédé le 1er mai à Ouagadougou (Burkina Faso) à 76 ans.

Francis Ducreux est décédé à Ouagadougou (Burkina Faso) ce samedi à l'âge de 76 ans. Une information révélée par RFI. Selon son entourage, il ne se serait pas réveillé de sa sieste.

Coureur professionnel entre 1968 et 1973, Ducreux avait notamment participé au Tour de France. Mais dès le début des années 1970, il avait commencé à organiser des courses, notamment le Tour de Corse. Amoureux de l'Afrique, il avait travaillé depuis 1980 à l'organisation du Tour du Burkina Faso, du Togo, de Madagascar, du Bénin, de Guinée ou encore du Niger. Il travaillait encore à l'organisation du Tour du Faso qui doit se tenir en octobre prochain.

 

- ENTHOVEN Dick

Dick Enthoven était né le 2 août 1936 à Halfweg, aux Pays-Bas. Il est décédé le 21 mars 2021 à Stekene, en Belgique.

A son palmarès, on retiendra son titre de Champion des Pays-Bas amateur en 1959, sa victoire dans la 5ème étape du Tour de Pologne la même année, mais surtout sa victoire dans le Tour des Pays-Bas en 1961. Il remporta également le Critérium de Zwanenburg en 1963. Toujours en 1963, il terminera 34ème du Tour de France

 

- BOURLÈS Jean

Redoutable routier-sprinteur breton des années 1950/1960, Jean Bourlès, né le 17 août 1930 est décédé le 30 mars 2021 à l'âge de quatre-vingt-dix ans.

Trop souvent cantonné dans sa Bretagne natale où il cumulait les succès, Jean Bourlés s'était révélé à la France entière en s'imposant à Ax-les-Thermes, le 14 juillet. lors du Tour de France 1957. Coureur rapide, il a remporté de très nombreux critériums et à son palmarès on trouve également la 1ère étape du tour de Normandie 1957, le Tour d’Armorique 1959, le Grand Prix de Plouay 1964, une étape du Circuit de la Sarthe 1965, la ronde de Camors 1961 et 1962 ainsi que la Mi-Août Bretonne

 

 

- MAGGINI Sergio

Sergio Maggini, coureur italien, né le 14 février 1920 à Seano et mort le 5 avril 2021 à Quarrata.

Professionnel de 1945 à 1951, Sergio Maggini a notamment remporté une étape du Tour d'Italie 1949, Milan-Turin et le Tour du Piémont. Son frère cadet Luciano Maggini a également été coureur professionnel, il termine 7ème de Milan-San-Remo en 1951.


- SIGUENZA Francis

L'ancien professionnel français, Francis Siguenza né à Nimes le 30 novembre 1930, est décédé à l'âge de quatre-vingt-dix ans, le 11 avril à Vienne.

Il fut un excellent routier des années cinquante. Il porta les couleurs de La Perle (1952 à 1955), Rochet (1956, 1957), Peugeot (1958) puis l'UNCP en 1959 et 1960.

Surnommé Zig-Zag, le Gardois s'était signalé chez les amateurs en remportant quelques belles classiques parisiennes comme : Paris-Ivry-la-Bataille 1949, Paris-Cayeux 1950 et Paris-Beauvais 1951. Chez les pros, l'on retiendra sa participation à quatre Tour de France (1954,55,56 et 57) et à ses succès au Grand Prix de Monaco 1953, au Circuit d'Aquitaine 1955 et au Grand Prix de la ville de Guéret 1956.

Voir la page consacrée aux cyclistes régionaux

- DUCARD Robert

Né le 29 mai 1932 à Roanne, Robert Ducard est décédé dans cette même ville le 8 avril.

Celui qui a souvent préférer les courses régionales où sa pointe de vitesse faisait merveille a quand même obtenu d’excellents résultats comme en témoigne ses victoires à la Ronde d’Aix en Provence et au circuit de la Vienne ainsi que ses secondes places à la Coupe Vergeat 1952 et au Circuit de l'Indre 1959 ou encore sa 11ème place dans Paris-Nice 1960.

Passé professionnel de 1952 à 1965, il occupa longtemps des fonctions de directeur sportifs pour les meilleurs équipes amateurs de Rhône Alpes. Il eut ainsi sous sa houlette les meilleurs régionaux comme les frères Celle, les frères Bernard...


- PEFFGEN Wilfried

Wilfried Peffgen est décédé le 11 mai à l'âge de 78 ans.

Le natif de Cologne (1er octobre 1942) s'est fait un nom dans les années 60 et 70 en tant que spécialiste des six jours. Il avait été joueur de handball et de football avant que son père, lui-même membre d'un club de cyclisme, ne l'attire vers le vélo.

A l'âge de 16 ans, il devient champion d'Allemagne pour la première fois dans la catégorie junior. En tant qu'amateur, Peffgen a terminé sixième de la course sur route aux Jeux Olympiques de Tokyo en 1964 avant d’être champion d'Allemagne en 1965.

Wilfried Peffgen a disputé 190 courses de six jours, la plupart avec son partenaire de longue date Albert Fritz. Il compte 16 victoires, 41 deuxième place et 29 troisième places. Cependant, Peffgen a eu ses plus grands succès sur la piste en tant que stayer. Trois fois en 1976, 1978 et 1980 il a été champion du monde de demi-fond et cinq fois champion d'Europe avec son entraîneur Dieter Durst. Il a également remporté la Coupe du monde en 1978 et 1979. Entre 1967 et 1973, Peffgen a participé 4 fois au Tour de France. En 1968, il réussit à remporter une victoire d'étape dans le Tour d'Espagne et en 1972, il fut à nouveau champion d'Allemagne sur route - cette fois avec les professionnels.

Wilfried Peffgen a terminé sa carrière en 1983 lors de la course de six jours à Cologne. Il a également été directeur sportif des six jours de Dortmund jusqu'en 2009. Ces dernières années, Peffgen a dû lutter contre des problèmes de santé.

Source : Radsport – Radnet

 

- VERSCHUEREN Jolien

Jolien Verschueren, née le 7 mai 1990 à Courtrai et morte le 2 juillet 2021 à Kruisem,

Cycliste belge, spécialiste du cyclo-cross et membre de l'équipe Telenet-Fidea.


Jolien Verschueren est décédée à l'âge de 31 ans d'un cancer du cerveau. C'était une cavalière de cyclo-cross, de très petite taille, spécialisée dans les parcours vallonnés. Elle a connu sa meilleure saison en 2015/2016 lorsqu'elle a remporté à la fois le Koppenberg et l'Overijse. Elle a combiné sa carrière de course avec un emploi d'enseignante en maternelle. En 2018, elle a dû prendre sa retraite après son opération au cerveau, mais elle a maintenant perdu la bataille contre le cancer.

QUEHEILLE Marcel

Marcel Queheille, né le 16 mars 1930 à Sauguis, est décédé le 17 juillet 2021 à Oloron-Sainte-Marie.

Toute sa vie il eut deux idoles F. Coppi et M. Cerdan, faute de salle de boxe dans son village, il se tournera vers le cyclisme.

Bien que d'aspect fragile (1.60m-55 kg) il possédait une aptitude à l'effort, peu commune. Formidable rouleur grimpeur, spécialiste du Tour de France,il pouvait battre n'importe qui dans une arrivée en bosse. Passé professionnel en juin 1957 il le restera jusqu'en 1963 .

Il porta les couleurs de Peugeot 1953 à 1956, puis Mercier de 1957 à 1960, Kas 1961, Helyett-Saint Raphaël en 1962, Pinturas-Ega (Espagne) en 1963.

Ses principaux succès sont : la ronde des Champions à Tarbes en 1958 la 3e étape du circuit des marchés de la volaille à Valence d'Agen, le classement du meilleur grimpeur de la route de France en 1956, circuit de la vallée de la Soule en 1957,la 9e étape Bordeaux-Bayonne du Tour de France 1959, la 3e étape (Avignon-Gap) du Dauphiné, 1959, la 4e étape du circuit des marchés d'Aquitaine 1962.

Il était surnomé le "diable rouge"

Il disputa 4 Tours de France, 3 Vuelta


 

- SORENSEN Chris Anker

L'ancien coureur Chris Anker Sorensen est mort le 18 septembre 2021 à l'âge de 37 ans.

Après avoir arrêté sa carrière en 2018, il avait brièvement dirigé l'équipe Riwal avant de devenir commentateur sur la chaîne de télé danoise TV2.

Il était en Belgique pour couvrir les championnats du monde, et selon les journalistesde Sporza, il a été percuté par une camionnette lors d'une sortie à vélo dans la ville de Zeebruges et il est décédé des suites de l'accident. Professionnel entre 2007 et 2018, Chris Anker Sorensen a fait la majorité de sa carrière au sein de la structure CSC, devenue ensuite Saxo Bank puis Tinkoff. C'est avec cette équipe qu'il a obtenu les plus grands résultats de sa carrière, à savoir une victoire d'étape sur le Critérium du Dauphiné en 2008, une sur le Tour d'Italie en 2010 et le prix de la combativité sur le Tour de France en 2012. Il a également remporté la Japan Cup ainsi qu’une étape du Tour d’Autriche.


 

GIBANEL Robert

Robert GIBANEL, né le 6 juillet 1932 à Jurançon est décédé dans sa ville natale le 28 septembre.

Ce petit gabarit s’est révélé lors de la Route de France 1955, où il survola l'étape de Pau, après être passé en tête au Tourmalet et Aspin.

Dès 1956 il passait professionnel et participait à son premier Tour de France (73ème). En 1957 dans la 5ème étape qui menait les coureurs de Roubaix à Charleroi, il chutait lourdement sur les pavés mouillés.

Ce dur au mal se relevait rapidement, enfourchait sa machine en voltige, malgré une violente douleur à la hanche. Les derniers cinquante kilomètres seront effectués dans la douleur. A l'arrivée, il ne pouvait plus poser son pied à terre, le médecin du Tour l'examinait en urgence et découvrait avec stupeur, une fracture compliquée du fémur ! Durant ses longues semaines d'immobilisation, il va réfléchir aux aléas du cyclisme et se rendre compte que le cyclisme pro lui avait apporté beaucoup plus de déboires que de satisfactions. Une fois sur pieds, Robert décide de reprendre une licence d'indépendant, pour pouvoir écumer les grandes courses régionales richement dotées.

Les années qui allaient suivre, furent les plus belles de sa carrière, se permettant souvent de battre les pros comme au grand prix de la tomate 1959.

Revenu à la vie du commun des mortels, il deviendra propriétaire d’un grand magasin de cycles, et dans le même temps, attiré par l’art, il sera un sculpteur réputé, réalisant de nombreuses expos. Sa grande gentillesse et bien qu’il ait été tout en discrétion, Robert restera une figure emblématique dans tout le Béarn.


- VIVIER Jacques

Jacques Vivier, né le 9 octobre 1920 est décédé le 27 septembre.

Coureur qui avait de la classe et du caractère, il n'aimait pas spécialement son sport, c'était juste une façon de gagner sa vie, il ne faisait que le strict minimum pour son état de forme, juste pour éviter la chute de sa valeur marchande.

Il avait débuté en 1949 et raccroché fin 1959, pro de 1952 à 1957 inclus. Ses plus grands succès sont la Route de France et le championnat de France militaire 1951, la 20ème étape Bordeaux-Limoges (228 km) du Tour de France 1952 après avoir échoué à la 2ème place à Toulouse dans la 16ème. Il s'était imposé également sous un temps apocalyptique dans la 7ème étape Brest-Vannes (211 km), un 14 juillet du Tour de France 1954.

Il a participé à 5 Tours de France : 49° en 1952, abandon 12ème étape en 1953, 40° en 1954, abandon 5ème étape (opéré en urgence de l'appendice) en 1955, abandon 3ème étape en 1956. Il prit le départ d'un Giro en 1953 (abandon dernière étape) et d'une Vuelta en 1955 (abandon dernière étape).

 

 

- PONTONI Guerino

Guerino Pontoni "Pompon" né le 30 mai 1926 à Boé est décédé lé 29 septembre 2021 à Saint-Sixte.

Ses parents originaires d'Udine en Italie, étaient venus s'installer en France près d'Agen en 1925. Coursier passe partout, petit gabarit très volontaire et accrocheur en diable. Passé pro un peu malgré lui, en 1949 chez Métropole, il va d'entrée s'imposer dans le circuit de la Bigorre (avec Aspin) à Tarbes et dans le Tour du Pays Basque à Hendaye.

Sur la voie de son éclosion en 1950, sélectionné pour disputer les six provinces et le Dauphiné il fut appelé sous les drapeaux. Après une année complète sans vélo, début 1951 il participe néanmoins à la classique Paris-Limoges (31ème), mais hors de forme et démoralisé, il ne reprit pas de licence en 1952. Pour satisfaire ses démons du cyclisme qui l'envahissait un peu plus chaque jour, il signait une licence d'indépendant en 1953 avant de raccrocher définitivement en 1958.

 

- TAPIE Bernard

Bernard Tapie, né le 26 janvier 1943 dans le 20e arrondissement de Paris et mort le 3 octobre 2021 dans le 7e arrondissement de Paris,

Décédé à l'âge de 78 ans, Bernard Tapie s'était fait connaître du grand public grâce aux performances de ses équipes sportives.

l'homme d'affaires avait fait une entrée fracassante, et couronnée de succès, dans le monde de la petite reine.

Dès la fin de l'année 1983, il offre une seconde chance au légendaire Bernard Hinault, lequel lui en sait toujours gré.

"C'était le seul grand patron qui venait nous voir en course. Il aimait ça, c'était un vrai passionné", dit encore le quintuple vainqueur du Tour de France (entre 1978 et 1985) au sujet de l'homme d'affaires qui créa l'équipe La Vie Claire, le nom de l'une des sociétés dont il était propriétaire

L'histoire culmine à l'Alpe d'Huez, arrivée mythique du Tour 1986 que Hinault et LeMond franchissent en duo sous les yeux de Tapie. LeMond, futur vainqueur de l'épreuve cette année-là, reste persuadé que l'homme d'affaires voulait la victoire du coureur français. "Il n'a pas demandé qu'on arrive main dans la main", rectifie Hinault, déclaré vainqueur pour avoir franchi la ligne avec une courte avance. "C'était quelque chose de spontané".

Bernard Tapie investit massivement dans le cyclisme. Il finira par se retirer en 1989

Adulé ou détesté, le symbole des années fric aura aussi été un infatigable personnage

- SIMON Jacques

Né le 1er octobre 1938, Jacques Simon est décédé le 8 octobre.

Après avoir disputé les Jeux Olympiques de Rome et terminé à deux reprises dans les 10 premiers du championnat du monde amateur Jacques Simon était passé professionnel en 1961 au sein de la formation Rapha-Gitane-Dunlop. Mais c’est sous les couleurs de la célèbre équipe Saint-Raphaël, où il était le coéquipier de Jacques Anquetil, que le Finistérien remporta, deux ans plus tard, sa plus prestigieuse victoire, la classique Paris-Vimoutiers.

Après une dernière saison professionnelle chez Mercier, Jacques Simon était redevenu amateur « indépendant » au club de Morlaix avec qui il avait encore remporté de nombreuses victoires. Après avoir mis un terme à sa carrière en 1972, Jacques Simon était devenu Conseiller technique régional. En Martinique d’abord puis au sein du Comité de Bretagne où il avait pris la suite d’Ange Roussel.

Source : www.letelegramme.fr/


 

- KIDANE Desiet

Desiet Kidane a été tuée après avoir été heurtée par un chauffeur alors qu'elle s'entraînait lundi 8 novembre 2021 à Asmara en Érythrée.

La coureuse érythréenne de 21 ans faisait partie du programme du Centre mondial du cyclisme de l'UCI. Desiet Kidane Tekeste était un jeune talent en devenir. En 2018, elle a remporté à la fois la course sur route et le contre-la-montre au Championnat continental d'Afrique junior à Kigali au Rwanda, puis plus tard cette année-là, elle s'est classée 22e de la course sur route et 28e du contre-la-montre aux championnats du monde à Innsbruck, en Autriche. Ces résultats ont contribué à son entrée au sein de l'équipe du Centre mondial du cyclisme de l'UCI en 2019. Cette année là, elle a terminé 11e au classement des jeunes lors de la course par étapes du Festival Elsy Jacobs et 19e sur une étape de la Vuelta a Burgos Feminas, ainsi que la victoire aux championnats nationaux érythréens contre la montre. La pandémie de COVID-19 a interrompu sa saison 2020 mais Kidane était de retour avec le Centre Mondial du Cyclisme cette année. Elle a participé à de nombreux événements en Belgique et en France : 18e de La Périgord Dames et de La Choralis Fourmies Féminine

 

SOURCES : www.cyclismactu.net/ - www.memoire-du-cyclisme.eu/ - www.siteducyclisme.net/ - www.ouest-france.fr/ - https://fr.wikipedia.org/ - www.lequipe.fr/ - www.cyclingnews.com/ - www.cyclismactu.net/ - www.memoire-du-cyclisme.eu/ - www.siteducyclisme.net/ - https://fr.wikipedia.org/ - http://veloquercy.over-blog.com/ - www.20minutes.fr/

 

 
 
     

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