Le Petit Braquet
 
 
- Les cols - de 31 à 48
 
   
  1. Col Bayard
  2. Plateau de Beille
  3. Col du Bonhomme
  4. Col de Bonsecours
  5. Col de Borderes
  6. Col del Bouich
  7. Col de Boyne
  8. Col de Bramont
  9. Col de Braus
  10. Col des Brosses
  1. Col de Brouis
  2. Col de la Buche
  3. Col de burdincurutcheta
  4. Col de Bussang
  5. Col de Bedos
  6. Col de Berthiand
  7. Col de la Bonette
  8. Col de la République
 

 

On aperçoit au loin un très long serpentin
   Serpentin coloré, animé et sans fin

Col Bayard

Le col Bayard est situé à l'extrémité ouest d'un large seuil séparant le Dévoluy des contreforts sud du massif des Ecrins, dans l'axe de la ligne de séparation entre les Préalpes calcaires et les massifs alpins centraux parcourue par le Drac. Il doit son nom au Chevalier Bayard, bien que celui-ci ne soit jamais passé par là lors de ses campagnes militaires.
Côté ouest, le col est dominé par le Pic de Gleize (alt. 2161 m.). Côté est, il voisine avec un plateau bosselé, d'altitude comprise entre 1250 et 1300 mètres, dit Plateau de Bayard, qui le sépare du col de Manse (alt. 1269 m.), autre passage entre Gap et le Champsaur.
Le col Bayard est franchi par la route nationale 85, dite « route Napoléon ». Ce passage, bien que très anciennement utilisé, n'a été élevé à l'état de route qu'à une époque relativement récente : lorsque Napoléon le franchit en 1815, lors de son retour de l'Ile d'Elbe

Du col, une petite route monte vers l'ouest jusqu'au col de Gleize. Le col Bayard culmine à une altitude de 1248 mètres, et son sommet se situe à 7,5 kilomètres au nord de Gap. Par le nord, l’ascension depuis le hameau des baraques, commune de Saint Bonnet de Champsaur est longue de 6,5 kilomètres pour 277 mètres de dénivelé. Depuis Gap, la pente moyenne est de 6,8% sur 7,5 km.

Tour de France 1991 17ème étape qui emmène les coureurs de Gap à l'Alpe d'Huez.

Ascension du col Bayard. Attaque de Dimiti KONISHEV suivi de Pello RUIZ CABESTANY et Peter DE CLERCK.Démarrage de Pelo Ruiz cabestani en tête au col Bayard.

LE COL ET LE TOUR DE FRANCE

Il a été franchit pour la première fois par les coureurs du Tour de France en 1905 et c’est Maintron qui est passé en tête. Depuis la guerre, il n’a été visité par les coureurs qu’à deux reprises, en 1954 c’est l’aigle de Tolède Federico Bahamontes qui est passé en tête et en 1991 c’est un autre espagnol, Pello Ruiz Cabestany qui y a glané les points du meilleur grimpeur. Le Critérium du Dauphiné Libéré emprunte régulièrement le col Bayard, la dernière fois ce fut en 2004 lors de la 6ème étape Gap - Grenoble

Les coureurs ayant franchi en tête le Col Bayard lors du Tour de France depuis 1905

* 1905 : Julien Maitron
* 1906 : René Pottier
* 1907 : Émile Georget
* 1908 : André Pottier
* 1909 : François Faber
* 1910 : Émile Georget
* 1911 : François Faber
* 1912 : Octave Lapize
* 1913 : Gustave Garrigou
* 1914 : Henri Pélissier
* 1919 : Honoré Barthélémy
* 1920 : Firmin Lambot
* 1921 : Léon Scieur

* 1928 : Antonin Magne
* 1929 : Joseph Demuysere
* 1930 : Benoit Faure
* 1931 : Antonin Magne
* 1932 : Antonio Pesenti
* 1933 : Giuseppe Martano
* 1934 : Antonin Magne
* 1935 : Gabriel Ruozzi
* 1936 : Pierre Cloarec
* 1937 : Otto Weckerling
* 1954 : Federico Bahamontes
* 1991 : Pello Ruiz-Cabestany

Chaudun était un petit village à 11 km de Gap, à proximité du col Bayard, qui a compté jusqu'a 176 habitants en 1806. Enfoui sous la neige pendant 8 mois de l'année, privé de communication, sans médecin, avec seulement une école, un moulin et plusieurs églises et pour compagne quotidienne la misère. Avec de telles conditions de vie en octobre 1888 les villageois demandérent a l'Etat d'acquérir la commune afin d émigrer ailleurs. Cela fut fait le 6 août 1895 et le village fut abandonné. Il ne reste de Chaudun que quelques ruines.

A la fin du 19ème siècle trois ou quatre vallées des Hautes-Alpes sont dans le cas d’une extrême pauvreté : Le Queyras, Le Champsaur, le Dévoluy. « M. le préfet des Hautes-Alpes en sait quelque chose. Il n'y a pas encore trois ou quatre semaines, dans sa tournée de révision, il a rencontré sur son chemin les habitants du village de Chaudun ; tous les habitants, hommes, femmes, enfants, le maire et la municipalité en tête, venant demander à émigrer.
- Nous ne pouvons plus vivre ici ; nous y mourons de misère. Nous voudrions bien aller quelque part où nous ne cessions pas d'être Français. Mais si le gouvernement ne peut pas nous y transporter, eh bien, nous écouterons les agents d'émigration qui nous sollicitent. Nous irons en Amérique, n'importe où.

Que répondre à ces malheureux ? Le gouvernement s'en est ému. Mais il est impuissant à secourir toutes ces misères. Il faut que la charité publique lui vienne en aide et fasse ce qu'il n'est pas permis à l'Etat de faire lui-même. »

Extrait de la revue "L'illustration", parue en 1890

Aujourd’hui le site de Chaudun fait partie d’une opération pilote de reboisement et d’observation de l’écosystème sous la responsabilité de l’ONF. L’ONF organise même dans le secteur une randonnée éco-touristique de six jours qui permet aux participants de découvrir des paysages variés et sauvages, qui abritent une grande biodiversité : cerfs, chevreuils, sangliers, chamois, mouflons et bientôt bouquetins ; plus de 1200 espèces de plantes dont 90 rares et 24 protégées ; plus de 100 espèces d’oiseaux.

beille

Le Plateau de Beille est une station de ski de fond de l'Ariège, créée en 1990. Cette station qui est située entre Tarascon-sur-Ariège et Ax-les-Thermes, près de la frontière espagnole dépend de la communauté de communes des vallées d'Ax (39 communes pour 5 000 habitants). Cette station est la plus importante des Pyrénées pour le ski de fond, avec des pistes étalées de 1650 à 2000 mètres. Le plateau de Beille a accueilli à quatre reprises l’arrivée du Tour de France en 1998, 2002, 2004 et 2007. L’altitude de l'arrivée est variable selon les années : 1747 mètres (1998) et 1780 m (2002, 2004 et 2007).
On accède au Plateau de Beille depuis Les Cabannes. La montée est longue et difficile : 15,8 km à 7,9 % (dénivelée : 1255 mètres).

La montée est sèche et sans répit, au loin on peut apercevoir la fameuse carrière de talc de Trimouns, qui a fêté en 2008 le centenaire de son exploitation.

 

 

 

 

L'Américain Lance Armstrong a signé 2 succès sur le plateau de Beille. En 2002, il s'envole à 9 kilomètres du sommet et conquiert, en solitaire, une victoire de prestige avec plus d'une minute d'avance. En 2004, accompagné d'Ivan Basso, Armstrong s'impose au sprint, après une montée très rapide du plateau de Beille.

LE COL ET LE TOUR DE FRANCE

Quatre ascensions, trois grands vainqueurs, ou trois noms profondément entachés de suspicion, à vous de choisir.

1998
11ème étape Luchon - Plateau de Beille :  Marco Pantani

2002
12ème étape Lannemezan - Plateau de Beille : Lance Armstrong

2004
13ème étape Lannemezan - Plateau de Beille : Lance Armstrong

2007
14ème étape  Mazamet- Plateau de Beille :  Alberto Contador

C’est le grimpeur italien Marco Pantani qui détient le record de la montée en 43'30".

Une communauté de dix villages (Les Cabannes, Albiès, Verdun, Pech, Château-Verdun, Aston, Larcat, Aulos, Sinsat, Bouan) composa jusqu'à la fin de l'Ancien Régime une Baronnie puis vers 1693, le Marquisat de Gudanes. Bien que la population des Cabannes fût moins élevée à l’époque que celle de la plupart des autres villages, sa situation centrale sur le chemin royal de Foix et de l'Espagne lui permit de devenir le chef lieu où siégeait le Conseil Politique de la Communauté. Ce Conseil politique était désigné conjointement par les habitants et le Seigneur de Gudanes. La commune des Cabannes est située à 109 km de Toulouse, environ 30 km de Foix sur la Nationale 20 et 15 km d'Ax Les Thermes. Le bourg a une altitude de 530 mètres, et qu’elle ne compte que 376 habitants, la commune est la plus importante du secteur et elle possède même une gare.

Près du village des Cabannes se trouve la commune de Château Verdun. Le marquis Louis Gaspard de Salles, dit « Le roi des Pyrénées » y fit construire de 1741 à 1750 le château de Gudanes sur l’emplacement de l’ancien castel. Le marquis de Gudanes possédait 6 forges et fournissait à lui tout seul le tiers du fer produit dans le comté de Foix. Doté d’une immense fortune, il est cultivé et tient salon dans son château. Il y reçoit bon nombre de personnalités célèbres. Parmi ses hôtes, l’écrivain protestant Laurent Angliviel de la Beaumelle, familier de la Cour à Versailles et des sommités intellectuelles de l’époque : le mathématicien La Condamine, Buffon, Diderot, Montesquieu et Voltaire.

Le Plateau de Beille est une station particulière car elle ne comporte pas de village mais seulement quelques bâtiments aux services des fondeurs. Le reste de l’année c’est d’abord un lieu d’estive pour le bétail. Au sud une barrière de haut sommet domine le plateau : le Campalou 2132 mètres, le Pic d’Espaillat 2263 mètres, le Pic de Cabaillère, 2555 mètres et le Pic du Gros 2092 mètres.


L'édition 2010 de la cyclosportive"L'Ariégoise" se terminera par le plateau de Beille

Col du Bonhomme

Le Col du Bonhomme se trouve dans le département du Haut Rhin entre Colmar et Saint Dié. Il permet de passer de la vallée de la Meurthe à la vallée de la Weiss. Escaladé pour la première fois dans le Tour de France en 1949 il est situé sur la route nationale 415. La route des Crêtes y traverse la nationale. La route fut créée pendant la Première Guerre mondiale afin d’assurer la logistique et la défense sur le front des Vosges. Du col du Bonhomme au Vieil Armand, en passant par le col de la Schlucht, le massif du Hohneck, le Markstein et le Grand Ballon, la route des Crêtes des Vosges est longue de plus de 80 kilomètres. Son altitude oscille entre 1 325 mètres au sommet du Grand Ballon et 825 mètres col Amic.
Le col du Bonhomme fait référence au village du même nom situé quelques kilomètres en contrebas. Celui-ci, selon la légende doit son nom à un moine. Vers 660, un moine du nom de Deodat (Saint Dié) venant de l'Alsace s'arrêta dans une auberge du village. Il rendit de grands services à ceux qui faisaient commerce entre la Lorraine (transport du sel) et l'Alsace (transport du vin). C'est ainsi qu'on le surnomma l'homme bon ou Bonhomme. Le village s’appela tout d'abord Diedolshausen (les maisons de Déodat) puis il prît le nom de Bonhomme.

Le 31 janvier 2008 la Préfecture du Haut Rhin a autorisé la mise en place d’une zone de développement éolien sur le site tout en veillant à la protection d’un espace classé « natura 2000 ».

Le col au départ de : Distances Dénivelé + % moyen % maxi
Ammerschwihr 22.1 km 714 m 3.2 % 7.4 %
Plainfaing 8.0 km 402 m 5.0 % 6.5 %
Sainte Marie aux Mine 18.4 km 589 m 3.2 % 7.0 %
Saulcy 20.0 km 564 m 2.8 % 6.5 %

 

Col de Bonsecours

Il aura suffit d’un évènement extraordinaire pour assurer à la Côte de Bonsecours, qui n’est qu’une petite montée sans importance comme il en existe beaucoup d’autres dans notre pays, une renommée qui n’est pas prête de s’éteindre. En effet c’est dans la côte de Bonsecours appelée aussi parfois côte des aigles de Bonsecours que s’est joué le Tour de France 1947.

A l'aube de la dernière étape, Pierre Brambilla qui à l’époque possède toujours la nationalité italienne, possède 2'58" d'avance sur Jean Robic, alors 3ème du classement général. Il compte aussi 6'26" d'avance sur Edouard Fachleitner qui est un peu plus loin au général. Le parcours de l'étape est plat et ne semble pas devoir favoriser les attaquants. Pourtant c’est dans cette étape que le Tour va se jouer. Dans la côte de Bonsecours, à la sortie de la ville de Rouen, Jean Robic lance les grandes manoeuvres. La côte se situe dans la zone de ravitaillement. Robic attaque à deux reprises et fait sauter Brambilla. Edouard Fachleitner saute immédiatement dans sa roue. La Brambille comme on le surnomma plus tard, isolé et probablement un peu juste à cet instant de la course ne peut revenir sur les fuyards. L'avance de Jean Robic et d'Edouard Fachleitner augmente rapidement et atteint la barre des trois minutes alors qu'il reste encore 140 km à parcourir. Jean Robic sur de lui, décide de calmer tout de suite toute velléité de son compagnon d’échappée. Il dit à Edouard Fachleitner : "Tu ne peux plus gagner le Tour, car je ne te laisserai pas partir !". Il ajoute selon les propos rapportés par Fachleitner : "Si tu roules avec moi, je te donne cent mille francs." Edouard Fachleitner accepte car il comprend qu’il ne pourra reprendre les 3 minutes et 28 secondes qui le sépare du petit breton. Ils et roulent ensemble jusqu'à l’arrivée à Paris. Ils finiront à 7'19" du vainqueur de l'étape, le Belge Brik Schotte, mais avec 13'05" d'avance sur Pierre Brambilla. Jean Robic, dit "Biquet ou Tête de Cuir", remporte ainsi le Tour de France 1947 sans avoir jamais porté le Maillot Jaune.

Pour commémorer l’évènement, le dimanche 14 octobre 2007 s’est déroulera la 8ème Robic Bonsecours. Au programme deux parcours, 75km, 50km avec la montée regroupée de la Côte de Bonsecours et un rassemblement devant la stèle de Jean Robic.

La stèle en l’honneur de Jean Robic


La commune de Bonsecours, dans le canton de Boos compte 6 853 habitants. Elle est construite sur le site de l'ancien couvent Sainte-Catherine qui fut un lieu de séjour des rois notamment pendant les guerres qui opposèrent le roi de France à son vassal, le duc de Normandie. A la fin du XIXème siècle furent érigé au sommet de la côte, une basilique et un monument à la mémoire de Jeanne d'Arc (brûlée par les anglais à Rouen en 1431).

En même temps, un funiculaire fut construit en 1892 pour y amener les visiteurs à partir du bord de la Seine en contrebas. Du haut de la côte on bénéficie d’un panorama remarquable sur la ville de Rouen et les communes voisines.Le grand poète José María de Heredia est enterré dans le cimetière qui jouxte la Basilique.


col de Borderes

Le col de Bordères, situé dans les Hautes-Pyrénées, relie la vallée de Bun à celle d'Arrens.  
Il a une altitude de 1156 mètres. On peut gravir le col de Bordères par Argelès-Gazost et Arrens Marsous, petit village situé au pied de col du Soulor. L’ascension est longue de 16,2 km avec une pente moyenne de 4,3 %. Par Estaing la montée est à peine plus pentue ; 14,1 km à 5 % de moyenne.

 

 

Le col de Bordères, classé en 2ème catégorie a été franchi par le Tour de France à 2 reprises, en 1987 et 1989. En 1987, lors de la 14ème étape Pau – Luz Ardiden c’est Teun Van Vliet qui est passé en tête. En 1989, lors de la 12ème étape Pau – Cauterets c’est Miguel Indurain qui a empoché les points du grimpeur.

 

Superbe panorama depuis le col des Bordères, mars 2005 (http://azunpeche.free.fr/hiver.html)

 

La route du barrage du Tech et du col des Bordères

 

 

 

 

 

 

 

La commune d’Arrens-Marsous (726 habitants) est située au cœur du val d'Azun à 877 mètres d’altitude. Elle y joue un rôle prépondérant et abrite ainsi la Maison du val d'Azun et du Parc national des Pyrénées

 

 

De l’autre côté Estaing est une toute petite commune de 67 habitants située à 900 mètres d’altitude au pied du Pic du midi d’Arrens qui culmine à 2267 mètres. Une route et un chemin de grande randonnée conduit à un magnifique lac propice à de belles promenades.

Arrens

Descente sur Arrens

Col del Bouich

Le col del Bouich culmine à une altitude de 599 mètres.

Le col del Bouich fait partie d’une petite entité géographique, le Pays Couserans. Celui ci est constitué d’un ensemble de vallées pyrénéennes convergentes, ouvertes sur le bassin versant du Salat. Etagé entre 300 et 2880 mètres, le Couserans des 18 vallées est un large espace montagnard frontalier avec l’Espagne délimité d’Est en Ouest par les sommets du Certescan, Rouch et Crabère.


Amel Moinard

 

Ce col a été franchi durant le Tour 2008.

Lors de l'étape Lannemezan - Foix, remportée par Kurt Ale Arvessen, c'est Amel Moinard qui est passé en tête au somme du col, classé en 3ème catégorie, 5,2 km de montée à 3,8 %). Il est également régulièrement escaladé lors de la Ronde de l’Isard, épreuve amateur renommée.

Le bassin versant du Salat est relié au reste du massif à travers quatre cols dont les trois premiers sont connus des amateurs de bicyclette : le col du Portet d’Aspet à l’ouest, le col du Port vers Tarascon et la vallée de l’Ariège, le Port de Lers vers Vicdessos. Le quatrième, le petit dernier est le col Del Bouich, le moins connu des quatres, il est franchi par la D117 en direction de Foix ville distante de seulement 6,5 kilomètres. On peut également accéder au col del Bouich par la départemental 145 et le petit village de Saint Martin de Carap.

Ville qui compte aujourd’hui près de 10 000 habitants, Foix est un site d’occupation humaine très ancien. Les romains y construisirent un fort sur le piton rocheux. Au XIIème siècle, la cité se développe autour de l’abbaye Saint Volusien fondée en 849. Foix doit son prestige à son rôle de capitale comtale, toujours conservé jusqu’à la Révolution, de siège des Etats de FOIX et des Gouverneurs du Pays de FOIX. C’est cet héritage glorieux qui lui permit d’être choisie comme chef-lieu du nouveau département de l’Ariège en 1790.

 

Gaston III de Foix Béarn dit Gaston Fébus le « Lion des Pyrénées » séjourna quelques temps au château comtal lors de visites sur ses terres. Foix connaît son apogée économique au XIVème. Homme politique habile, chef de guerre redoutable, Gaston Fébus est considéré comme un des plus grands chasseurs de son temps et il a écrit un livre qui fera référence pendant 400 ans : le « Livre de chasse », un des meilleurs traités médiévaux consacrés aux techniques de chasse, gibiers, et chiens de chasse.

Col de Boyne

La Côte de Boyne culmine à 903 mètres d’altitude. On y accède par une ascension longue de 9,2 km à 5,3 %, en venant du village de Boyne, à 15 kilomètres de Millau.
On dénombre une seule ascension de la côte de Boyne dans le Tour de France en 2005, lors de la 18ème étape Albi Mende. C’est Carlos Da Cruz qui est passé en tête au sommet.
Situé en Aveyron, Boyne est une petite commune blottie dans la vallée à l’entrée des gorges du Tarn à quelques kilomètres de Rivière sur Tarn et de son château de Peyrelade qui fût l'une des plus importantes forteresses du Rouergue. Le château contrôlait la vallée du Tarn et son influence s'étendait jusqu'aux limites du Gévaudan et du Languedoc.

Peyrelade vient du latin ‘Petra Lata' qui signifie Pierre Large. Sur un site fréquenté au temps de la préhistoire, on trouve trace d’un castrum dès le XIIème siècle. Inscrit sur la liste des monuments historiques, il appartient à la commune de Rivière-sur-Tarn qui a entrepris sa restauration depuis 1977.

 

Carlos Da Cruz
Carlos Da Cruz

 

C’est en 2005 que pour la première fois les coureurs du Tour de France ont eu l’opportunité de la franchir pour un grand prix de la montagne classé en 2ème catégorie.

C’est un non grimpeur, Carlos Da Cruz qui est passé en tête au sommet de la Côte de Boyne lors de la 18ème étape Albi Mende.

La départementale 32 au départ du village de Boyne situé au bord du Tarn quelques kilomètres en aval des gorges du même nom permet de rejoindre le village du Massegros dans la partie sud ouest du Causse de Sauveterre. Cetteportion du Causse de Sauveterre relativement boisée, est appelée Causse du Massegros, et elle correspond à une faille séparant deux âges de roches. Le Massegros, petit village de 350 habitants dont la ressource principale est l’élevage de brebis est implanté au milieu de terres fertiles, son nom proviendrait de l'occitan "Mas a gro" ou "mas à grain" car il est entouré de bonnes terres produisant du blé, ce qui était rare sur le causse.

Le Massegros

Boyne situé à 15 kilomètres de Millau est un village de 166 habitants au confluent du ruisseau du Trébans et du Tarn. L'activité agricole est basée sur les cultures maraîchères et fruitières., Boyne est le point de départ pour la visite du Château de Peyrelade situé au-dessus du village. Le château fort fut construit sur le rocher au début du XI° siècle. Dominant la vallée et l'entrée des gorges du Tarn, Peyrelade permettait le contrôle de la vallée et des gorges. Il fût l'objet de très nombreuses querelles seigneuriales et de batailles durant la guerre de 100 ans et les guerres de Religion. Il fut détruit sur ordre de Richelieu en 1633.

Le château se visite durant l’été. Il est ouvert au public du 1er juin au 21 septembre. Plus d’infos sur  www.seigneurs-du-rouergue.com

Le château

Col de Bramont

Le col de Bramont est un col du massif des Vosges, culminant à 956 mètres. Il sépare la Lorraine et l'Alsace et représente la limite départementale entre les Vosges – commune de La Bresse – et le Haut-Rhin – commune de Wildenstein. Par Wildenstein, l’ascension est longue de 7,1 kilomètres pour un pourcentage moyen de 5,4%. Par la Bresse, la montée est à peine plus longue : 7,9 kilomètres mais beaucoup plus roulante car la pente moyenne est de seulement 4,1 %.

col de Bramont

Wildenstein est le village le plus élevé de la vallée de la Thur. Le village de Wildenstein fut créé de toutes pièces en 1699 par des maîtres-verriers sollicités par l'abbé de Murbach pour exploiter la forêt de ce fond de vallée. Ces verriers bâtirent leur four et leurs cabanes en bois, gagnant des terres cultivables par l'abattage intensif des arbres.

Wildenstein Col de Bramont

Rasmussen
Rasmussen

En 2005 les coureurs du Tour de France ont franchit pour le grand prix de la montagne le col de Bramont (3ème catégorie) au Km 32.5après 3.4 km de montée à 6.5 %

Ordre de passage au sommet du Col de Bramont 1. Rasmussen, 2. Cioni, 3 Moreau, 4 Voigt, - Zberg est intercalé pour rejoindre les leaders au sommet du col. Mais un peu plus loin, il arretera ses efforts pour attendre le peloton. Rasmussen est passé en tête au sommet devant Cioni sans s'être trop disputés les points

Col de Braus

Le col de Braus doit son nom au bourg de Braus, (probablement en contrebas de la route qui conduit du col vers Peïra Cava) qui est mentionné comme habitat fortifié en 1157. Détruit, selon un document de 1252, il a malgré tout donné son nom au col distant d’environ 800 mètres.

Culminant à 1002 mètres d’altitude, le col de Braus Départ L' Escarene Longueur 10.3 km Dénivellation 662 m % Moyen 6.4 % % Maximal 15.0 %. Par L` Escarène 10,3 km de 340 à 1.002 mètres d’altitude pour une pente moyenne de 6,4%.

col de Braus

Firmin Lambot Jean Alavoine

Firmin Lambot et Jean Alavoine

Franchit à 27 reprises entre 1911 et 1961 : Firmin Lambot et Jean Alavoine l’ont tous les deux franchit à trois reprises en tête mais on retrouve aussi des grands noms comme René Vietto, Gino Bartali, André Leducq, Apo Lazzaridès, Nicolas Frantz parmi les coureurs étant passé en première position au sommet du col. Abandonné injustement depuis 50 ans par le Tour de France, on ne peut qu’espérer que la Grande Boucle y retourne un jour et que renaissent le temps de la course les folles animations d’antan.

 

col de Braus
Col de Braus
Le public en attende du passage du Tour de France (1911)

De l’animation joyeuse du début du siècle il ne reste que quelques ruines
http://www.musee-de-luceram.com

Pour ceux qui ont apprécié l’escaladeur de talent que fut René Vietto, ils pourront se recueillir quelques instants devant la stèle qui lui est consacré au sommet du col.

René Vietto - col de Braus

Il y a les faits historiques, mais il y a aussi une légende qui entoure le nom de Braus. Braüs était, selon la légende, un des capitaines d’Hercule et c’est au sommet du col qu’il aurait battu la tribu ligurienne de Vibères. Cette bataille n’eut probablement jamais lieu mais le secteur fut, beaucoup plus tard, le théatre d’affrontements féroces entre les armées de France et de Piémont.

Col des Brosses

col des brosses

 

 

 

 

 

Le col des Brosses dans le département du Rhône culmine à 872 mètres d’altitude. Il n’est véritablement un col que par la route venant de Sainte Foy l'Argentiere, tant la montée par Yseron est courte et facile (3,9 km à 4,2 %). Depuis Sainte Foy le col des Brosses est long de 9.4 km et il présente une pente moyenne de 5.1 %

 

 

 

 

 

 

 


col des brosses

 

Le col des Brosses a été emprunté par le Critérium du Dauphiné Libéré, il y a quelques années et a été classé en 4ème catégorie. Il n’a apparemment jamais été emprunté par le Tour de France mais il est par contre bien connu des cyclos Lyonnais et il est chaque année au menu de la cyclosportive des monts du Lyonnais « la scott1000bosses ».

A proximité du col se trouve le village d’Yzeron. La racine «yz » désigne les lieux où coulent les sources.  Les Romains avaient repéré la situation privilégiée de ce secteur des Monts du Lyonnais et c’est là qu’ils décidèrent de s’approvisionner pour alimenter en eau la ville de Lugdunum. Construit entre l’an 20 et l’an 10 avant Jésus Christ, l’aqueduc romain de l’Yseron présentait une longueur totale de 27 kilomètres et un débit potentiel de 13.000 m3/jour. On trouve encore quelques traces de cet ouvrage notamment sur la commune de Vaugneray.

col des brosses

ATTENTION :

Il ne faut pas confondre ce col des monts du Lyonnais avec le col des Brosses, situé dans la Loire au dessus de Noirétable.

 

 

Col de Brouis

Le Col de Brouis est situé dans les Alpes Maritimes à proximité du village de Sospel qu’il domine du haut de ses 879 mètres. De ce village on atteint le sommet après une ascension de 13,3 kilomètres à 4 % de moyenne. De l’autre coté par la Giandola la montée est plus courte mais elle est aussi plus rude :10,2 km à 5,6 % de moyenne.

col de Brouis

Jean Dotto imario massignan

Le col de Brouis a été franchi à 2 reprises par le Tour de France. En 1952, lors de la 12ème étape Sestrières Monaco, le col de Brouis, classé en 3ème catégorie,  a vu Jean Dotto passé en tête. En 1961, lors de la 11ème étape Turin Antibes, le col classé cette fois en 2ème catégorie a permis à l’italien Imerio Massignan de récolter quelques points pour le classement du meilleur grimpeur.

col de brouis

 

Du sommet du col il est possible de rejoindre pittoresque hameau de Piene-Haute, un véritable nid d'aigle perché sur un éperon rocheux. Avec sa place centrale et ses petites rues fleuries que dominent les ruines du château, le hameau à beaucoup de charme. Son château était autrefois un poste avancé de la République de Gênes face au château de Breil alors sous domination de la maison de Savoie.

Ce n'est qu'en 1947 que les villages de la Haute Roya, dont Piène Haute, seront annexés à la France après un référendum confirmant la volonté des habitants de devenir français.

 

 

 

 

 

 

Col de la Buche

Depuis Belmont de la Loire, le Col de la Buche est long de 5,3 kilomètres, pour 163 mètres de dénivelé soit une pente moyenne de 3.1 %. Par Cours la Ville, l’ascension est tout aussi facile et sans aucun fort pourcentage. Le col de la Buche n’a jamais été intégré à un grand prix de la montagne du Tour de France et malgré cela il est connu de plusieurs générations de coureurs français. En effet, il constitue la principale difficulté du Grand Prix de Cours la Ville qui est une des plus grande course amateur française depuis plus de quarante ans.

Robert Chapatte Bernard Gauthier

Cette épreuve dont la première édition date de 1927 a vu de très grands noms du cyclisme s’affronter sur les rampes du col de la Buche : De grands noms du cyclisme se sont retrouvées en terre coursiaude, tels les Benoît FAURE, Raymond LOUVIOT, Robert OUBRON, Robert CHAPATTE, Antonin ROLLAND, Bernard GAUTHIER, Anatole NOVAK, Roger PINGEON, Paul GUTTY, Bernard THEVENET, Bernard VALLET, Jean-René BERNAUDEAU, Charly MOTTET, Richard VIRENQUE, Christophe MOREAU, John GADRET, Jérôme PINEAU, Thomas VOECKLER, Samuel DUMOULIN, Sylvain CALZATI, Pierrick FEDRIGO, Jean Christophe PERAUD.

Parmi les derniers vainqueurs citons Cyril Dessel en 1999, Jean Christophe Péraud en 2009

Col de la Buche

Le sommet du col de la Buche, nommé ici Cours la Buche Cours et la Ville sont à l’origine deux villages indépendants et leur rassemblement est très récent.Ce n’est qu’en 1974 que le village de La Ville est rattaché à Cours formant ainsi la commune de Cours-La Ville. Mais à cette époque, La Ville reste une commune associée, ce qui lui offrait encore la possibilité de reprendre son indépendance. Ce n'est qu'en 2005 que les deux communes fusionnent, après le référendum du 28 novembre 2004. La prospérité de Cours est né de la fabrication de couvertures, qui dans la seconde partie du XIXème siècle et le début du XXème s’est fortement développé. Malgré un savoir faire reconnu dans tous le pays cette industrie textile a décliné dans les années 60 pour disparaître à totalement aujourd’hui. Les dernières décennies ont été marquées par une chute de la population, près de mille habitants en vingt ans, due au déclin de l'activité industrielle de pointe, la couverture, à la baisse de la natalité et à l'exode vers les communes voisines. De 6021 en 1962, le nombre d'habitants au recensement de 2008 est passé à 4077.

 

 

Cours la ville

Col de Burdincurutcheta

Le Col de Burdincurutcheta ou Burdinkurutxeta (Basque) est situé au Pays Basque. Col des Pyrénées-Atlantiques, près de la frontière espagnole, reliant la vallée d'Iraty à celle de la Nive, Burdincurutcheta culmine à 1135 mètres d'altitude. On accède au col de Burdincurutcheta par le versant ouest, depuis St-Jean-Pied-de-Port après de lpongs faux plats le final se révèle très difficile, en effet de Bassabura, hameau du village de Mendive, au sommet du col, l’ascension longue de 9,2 km possède un pourcentage moyen de 8,9 %. Burdincurutcheta signifie « croix de fer » en basque : il est la contraction des mots burdin, « fer », et kurutxeta, « croix de ».

Col de Burdincurutcheta

Tyler Hamilton

Le col de Burdincurutcheta a été franchi à trois reprises par les coureurs du Tour de France. En 1986, classé en 1ère catégorie lors de l’étape Bayonne Pau, il fut franchi en tête par Ronan Pensec. L’année suivante c’est le mexicain Raul Alcala qui y rafla les points du meilleur grimpeur lors de l’étape Bayonne Pau. En 2003, lors de la 16ème étape, Pau Bayonne, le col de Burdincurutcheta fut franchit par son versant Est, le plus facile, c'est-à-dire par la route du lac d’Iraty. Classé en troisième catégorie, il vit l’américain Tyler Hamilton passer en tête pour ce que l’on considéra alors comme un immense exploit. La vérité était hélas tout autre…

col de Burdincurutcheta

Col de Bussang

Le col de Bussang est la voie de passage la plus méridionale et la plus importante du Sud des Vosges. Elle relie la vallée de la Thur aux villes vosgiennes de La Bresse, Cornimont, Le Thillot. Le Col de Bussang se situe en Bas Rhin. Depuis Urbès, la montée du Col de Bussang est longue de 6.5 kilomètres, pour 276 mètres de dénivelé soit une pente moyenne de 4.2 %. De l’autre coté, l’ascension du Col est nettement plus longue et atteint 13.5 kilomètres, mais elle est extrêmement facile avec une pente moyenne de seulement 1.8 %.

Louis Bergaud

 

L’ascension du col de Bussang n’a jamais compté pour le classement du Grand Prix de la Montagne pourtant il a été franchi au moins une fois par le Tour de France en 1959 lors de la première étape Mulhouse Metz. C’est Louis Bergaud, surnommé la puce du Cantal qui est passé en tête devant Gérard Saint suivi à quelques secondes du peloton.

Col de Bussang

Située au pied du col, à 34 km de Remiremont et à 26 km de Thann, la commune de Bussang, qui compte 1800 habitants voit naître la Moselle. Elle est entourée de ballons couverts de forêts, qui dépassent tous 1000 mètres d’altitude dont la Tête des Neufs Bois (1231 m), la Tête de Fellering ou Grand Drumont (1222 m). Bussang est aussi très connu pour son fameux théâtre populaire initié par les Pottecher. Maurice Pottecher est un homme de théâtre , écrivain et poète français, né le 19 octobre 1867 à Bussang et mort le 16 avril 1960. Il écrivit des pièces à caractère social pour le Théâtre du Peuple qu'il a fondé dans sa commune en 1895 et qui existe toujours. Il est également l’oncle de Frédéric Pottecher, le célèbre chroniqueur judiciaire lui aussi né à Bussang.

 

 

 

 

 

 

 

 

Bussang

col bedos

col bedos

Le col de Bedos est situé dans le département de l’Aude sur la route de Narbonne à Couiza entre Villerouge Termenès et Laroque de Fa. On y accède par la route de la crête, qui dévoile discrètement les ruines du château de Termes. L’ascension est courte car elle ne fait que 3,3 kilomètres à 4,4% de moyenne pour un dénivelé de 145 mètres. Le col de Bedos est situé sur la D 613 mais on y accède également par le village des Termes et la D 40.

Le village de Termes est célèbre pour son château haut lieu du Catharisme qui a marqué de son empreinte toute la région. Quand en août 1210, Simon de Montfort décide de soumettre Termes « l’imprenable », c’est un des épisodes cruciaux de la croisade qui se déroule. Les défenseurs vont résister prés de quatre mois. Mais finalement, c’est la pénurie d’eau et la dysenterie qui ont raison des assiégés : le 23 novembre 1210, ils s’enfuient…

 

 

 

 

chateau des termes

col de bedos

 

Le col de Bedos a été escaladé pour la première fois par les coureurs du Tour de France en 1955. il a également été franchi lors du Tour 2005 et classé en 4ème catégorie.

Parfois emprunté dans la cyclosportive « L'Enfer du Mont Tauch »

 

col de bedos Villerouge Termenès possède lui aussi un château célèbre situé au cœur du village. Il a appartenu aux archevêques de Narbonne de 1110 à 1789, qui possédaient également tous les villages des environs. L'archevêque confiait à un bayle (ou Bailli) la perception de la dîme et Villerouge était centre de Baylerie. La citadelle construite au XIIIème marque le souci de l'église de mieux se défendre et de mieux conserver ses biens. Le village est lié au catharisme finissant car c'est ici que fut brûlé, en 1321, Guihem Bélibaste, dernier parfait cathare, né non loin de là, à Cubières, vers 1280 et qui mena une vie errante, tuant un berger qui voulait le dénoncer au bayle pour catharisme. Initié, Bélibaste fut arrêté mais s'évada de sa prison de Carcassonne, vécut avec une femme contre les règles des parfaits. Trahi et capturé, il fut remis, à la suite d'un procès, à son seigneur temporel, l'archevêque de Narbonne, Bernard de Farges qui le fit brûler vif à Villerouge en 1321.

 

villerouge

chateau de villerouge

col du berthiand

col berthiand

 

Le col du Berthiand est situé dans l'Ain, sur la route de Nantua à Bourg-en-Bresse. Il a une altitude de 780 mètres. On y accède par Serrières sur Ain, minuscule commune de 79 habitants. L’ascension est courte mais très difficile avec 510 mètres de dénivelé en six kilomètres avec des passages à 15 %. Toujours sur la route départementale 979 mais du coté de Nurieux Volognat la montée est encore plus courte mais presque aussi raide avec 300 mètres de dénivelé en 4,5 km. Au sud une petite route de crête en provenance du petit hameau de Mens arrive elle aussi au sommet du col mais sans ascension très marquée.

 

Claudio chiappucci sylvain calzati

 

Escaladé à trois reprises et seulement depuis 1991 il a chaque fois été classé en 2ème catégorie. En 1991, lors de la 20ème étape Aix-les-Bains – Mâcon le GPM fut enlevé par Claudio Chiappucci. En 2002 lors de la 18ème étape Cluses - Bourg-en-Bresse c’est Jörg Jaksche qui est passé en tête au sommet et en 2006 toujours lors de la 18ème étape Morzine – Mâcon c’est Sylvain Calzati qui a remporté les points du grimpeur. Le col du Berthiand est également au menu du grand parcours de la cyclosportive la Forestière.

Nurieux-Volognat est une petite commune de 1150 habitants. Le site de Volognat était habité à l'époque celtique. La paroisse, sous le vocable de Saint-Martin existait déjà au haut Moyen Âge et dépendait des seigneurs de Coligny, puis de ceux de Thoire. Ces derniers donnèrent la terre de Volognat en fief à la maison de Mornay. La seigneurie de Volognat perdurera jusqu'à la Révolution française. Volognat traverse les siècles suivants sans trop de bouleversements. En 1973, elle unit son destin avec sa voisine Mornay en fusionnant avec cette dernière. Le territoire de Mornay était déjà occupé à l'âge du bronze. La voie romaine Lyon - Besançon le traverse et des cimetières burgondes ont été mis à jour au 19ème siècle. Au Moyen Âge, la seigneurie de Mornay passa des mains de la famille de Mornay à celles des Chalant, Verjon, Moyria pour être vendue en 1770 au baron d'Heyriat, Jean-Pierre Laguette. À la Révolution, Mornay devient chef lieu de canton mais est remplacé en 1927 par Izernore qui compte aujourd’hui plus de 2100 habitants. Aux 19ème et au 20ème siècles, le hameau de Nurieux connaît un grand essor économique et démographique avec l'apparition de la gare de chemin de fer, une usine électrique et plus tard une importante usine de transformation de matières plastiques. Lors de la fusion avec Volognat, c'est le nom de Nurieux, le hameau, qui est conservé au détriment de Mornay et au grand dam des habitants de l'ancien chef lieu. La Communauté de communes des Monts BERTHIAND créé en 1994 comprend 10 communes dont Serrières sur Ain et Nurieux-Volognat. Nous sommes déjà dans le territoire de production du Comté et deux fruitières produisent ce grand fromage.

Volognat volognat

serrieres sur ain

col de la bonette

Le col de la Bonette est un col de montagne culminant à 2 715 mètres d'altitude. Il est le point de passage entre l'Ubaye et le Mercantour. Le col de la Bonette se situe entre la cime de la Bonette (2 860 m) et la cime des Trois Serrières (2 753 m). La route est fermée en hiver. Il s'agit d'une route communale sur le versant nord du coté des Alpes-de-Haute-Provence depuis son abandon par l'armée qui l'entretenait jusque là, et d'une départementale sur le versant sud du côté des Alpes-Maritimes. La route a été classée route impériale le 18 août 1860 par l'empereur Napoléon III. Du col de la Bonette se continue une route appelée (improprement car ce n'est pas un col) col de la Cime de la Bonette, qui fait le tour de la cime de la Bonette (2 860 m). Le point culminant de cette route est supérieur à 2 800 mètres d'altitude. L’altitude exacte variant selon les sources.

john lee augustyn

robert millar

 

Le 22 juillet 2008, le Tour de France passe pour la quatrième fois de son histoire au col de la cime de la Bonette, lors de la 16e étape entre Cuneo et Jausiers. C'est le Sud-Africain John-Lee Augustyn qui est passé en tête au sommet, avant de connaître une impressionnante chute dans la descente et de laisser la victoire à Cyril Dessel. Il a en effet dû attendre la voiture de son directeur sportif, n'ayant pas pu récupérer son vélo. L'Espagnol Federico Bahamontes est passé en tête en 1962 et en 1964, le Britannique Robert Millar pour l'édition de 1993. Le cycliste écossais détient d'ailleurs le record de l'ascension par Jausiers avec une ascension effectuée en 1 h 05. Il s'agit du record d'altitude pour le Tour de France et il a été classé 1re catégorie lors des deux premiers passages, puis hors-catégorie depuis 1993
(source : Wikipédia)

Il est parfois indiqué que la route de la Bonette est « la plus haute d'Europe ». C'est une erreur car trois cols en Europe ont une altitude supérieure : le col de l'Iseran (2 770 m), le col du Stelvio (2 757 m) et le col Agnel (2 744 m). La route du col de la Bonette passe quelques mètres en dessous du col de Restefond (2 680 m), mais sans l'emprunter car elle ne bascule pas vers la vallée situé de l'autre côté de ce col. La route passe par contre par le faux col de Restefond (2 656 m). Pour cette raison, on parle parfois du col de la Bonette-Restefond, les deux cols étant situés à proximité l'un de l'autre. Du col de la Bonette part la route appelée (improprement car ce n'est pas un col) col de la Cime de la Bonette, qui fait le tour de la cime de la Bonette (2 860 m), et qui est agrémentée d'une table d'orientation. Le point culminant de cette route est aux alentours de 2 800 m, mais l'altitude exacte varie avec les sources : l'altitude indiquée au point le plus haut de la route est de 2 802 m mais certaines cartes indiquent des altitudes allant jusqu'à 2 812 m. La route faisant le tour de la cime de la Bonette est donc la route goudronnée la plus haute de France et de toutes les Alpes.

col de la bonette

col de la Bonette

De Jausiers à la cime de la Bonette (2802 mètres) l’ascension est longue de 24 kilomètres pour un dénivelé de 1589 mètres. Par le versant sud, de Saint-Etienne-de-Tinée (06), l’ascension est longue de 25,8 km à 6,4 % (dénivelée : 1652 m). En 1962 lors de la 18ème étape reliant Antibes à Briançon c’est Fédérico Bahamontes qui est passé en tête au sommet gravît par le face sud. En 1964 lors de l’étape Briançon Monaco c’est Fédérico Bahamontes qui a remporté le grimpeur d’une montée faite par Jausiers. En 1993 toujours par la face nord c’est Robert Millar qui a franchit le sommet en tête lors de la 11ème étape reliant Serre Chevalier à Isola 2000.

col de la Bonette  col de la Bonette

Jausiers

Jausiers est un petit village de 1 000 habitants qui existe depuis le milieu du Moyen Âge au moins : mention "d'El Geserio" dans un manuscrit du XIIe siècle et d’In Gauserio dans un manuscrit de 1151.Rattaché à la France en 1713 par le traité d'Utrecht, en même temps que la vallée d’Ubaye. Au XIXe siècle, Jausiers vivait de la production de la soie. Lorsqu’elle déclina devant la concurrence étrangère, c’est de ce village que partirent (en 1821) les frères Arnaud vers le Mexique, dans la tradition du colportage de l’Ubaye ; ils furent suivis par cinq mille “valéïans”. Des fortunes gagnées, naquirent des villas-châteaux, celle des Magnans, et des cimetières aux somptueux mausolées de marbre. Bien que dévasté par une crue en 1957, Jausiers conserve des maisons anciennes à arcades et l’église Saint-Nicolas-de-Myrrhe (XVIIe siècle), classée, qui abrite des décors polychromes et un retable baroque.

col de la Bonette

Col de la République

En ouvrant cette rubrique par le col de la République, cher à Mr Paul de Vivié, alias Vélocio, nous avons voulu réparer une injustice. En effet, bien qu'il ne soit jamais cité comme tel, le Col de la République, appelé aussi Col du Grand Bois est définitivement le tout premier col de plus de 1000 m franchit par les coureurs du Tour de France. Il fut escaladé pour la première fois en 1903, lors de la deuxième étape "Lyon - Marseille", longue de 374 kilomètres du 1er Tour de France. C'est Hyppolite Aucouturier qui fut le premier coureur à franchir le col.

D’une altitude de 1161 mètres, le col de la République est à jamais attaché au nom de Vélocio qui aimait à s’y promener et qui y organisa en 1922 un rassemblement que l’on connaît aujourd’hui sous le nom de journée Vélocio.

La république qui a donné son nom à un hameau, puis au col, n’a rien à voir avec la République Française. En 1794 un groupe de religieux, des Béguins, tenta de fonder sur le plateau qui borde le col une sorte de petit état, la « République de Jésus-Christ ». Installés à Saint Jean Bonnefonds aux abords de Saint Etienne dès 1792 cette petite commmunauté avait pour chef, l’abbé de la paroisse un certain Jean Jacques Drevet. Durant le mois de novembre de l’an 1794 une centaine de ces illuminés quittèrent Saint Jean Bonnefonds en chantant des cantiques et des couplets patriotiques, pour s’installer dans les bois de Saint Genest Malifaux. Ils campèrent là un certain temps, attendant l’arrivée annoncée du prophète Élie. Mais l’Etat, la véritable République réagit rapidement et au lieu d’un prophète, ils virent arriver la maréchaussée qui les délogea.

 

Depuis Saint-Étienne, l’ascension est longue de 17 km à 3,8 % de moyenne tandis que de Bourg-Argental elle dure 12 km à 5,2 % de moyenne. Franchit à 11 reprises par le Tour de France depuis 1947, le col de la République constitue souvent un hors d’œuvre, placé en début d’étape, sans incidence véritable sur le développement de la course. A trois reprises des arrivées disputées à Saint Etienne en firent un juge de paix. Raphaël Géminiani en 1950 lors de l’étape Briançon – St Etienne, Stan Ockers en 1956 lors de la 19ème étape qui partait de Grenoble et Ferdinand Bracke en 1966 pour la 19ème étape partant de Chamonix basculèrent en tête pour aller s’imposer à St Etienne.

Frédérico Bahamontès

 

Frédérico Bahamontès est le seul coureur à être passé deux fois en tête au sommet du Col de la République : lors de la 17ème étape St Etienne - Grenoble en 1959 et lors de la 15ème étape St Etienne - Grenoble en 1963.

 

    

 La montée du col de la République dans sa partie la plus difficile, la route de Planfoy au début du siècle

 

 
   
     

 

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