Le Petit Braquet
 
- Chronique n° 60 - Alessandro Ambrogio Anzani
 
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Alessandro Anzani

 

Coup de chapeau à

 

Alessandro Ambrogio ANZANI

 

 

La bicyclette parce qu’elle permet d’aller d’un lieu à un autre, librement et sans contrainte est dotée d’un étrange pouvoir : elle fait rêver. Avec la bicyclette, l’homme moderne a découvert l’autonomie et la liberté.

A la fin du 19ème siècle, toute la jeunesse dynamique et aventureuse s’est reconnue dans cette invention. Mais c’est bien connu, tout passe, tout lasse et dans une société industrielle où le temps est désormais compté et où la vie devient de plus en plus trépidante, l’envie d’aller plus loin, plus vite, plus haut, germa bientôt dans les esprits. Vinrent alors les premières motocyclettes, les automobiles et bientôt les aéroplanes. Entre ces quatre modes de locomotion, il n’y eut jamais de rupture, bien au contraire, la filiation est certaine et dans les premières années du XXème siècle, les roues à rayons, la chaîne et les pédales de vélo inspireront les constructeurs des premiers aéroplanes. Maurice et Henri Farman, Hélène Dutrieu, Charles Van den Born, Léon Bathiat dont nous avons déjà parlé ici, participèrent à cette évolution. La vie d’Alessandro Anzani s’inscrit elle aussi dans le fourmillement technique et sportif de ce temps.

Alessandro Ambrogio Anzani, est né le 8 décembre 1877 à Gorla-Primo dans la banlieue nord orientale de Milan. Son père Angelo réparateur de machines à coudre et sa mère Teldolinda Brivio sont des gens modestes. Qui n’ont pas les moyens de payer de longues études à leurs enfants.

Gorla

Cela ne semble pas avoir trop gêné, Alessandro qui s’est rapidement découvert une passion pour tout ce qui touche à la mécanique. Cette envie qui dans l’esprit de ses parents lui permettra plus tard d’avoir un métier solide et donc une situation stable est encouragé et il commence très jeune à travailler comme apprenti mécanicien dans l’atelier de son oncle maternel à Milan. Sur ce point, les sources divergent sensiblement. Pour certains, Alessandro aurait été placé très jeune chez cet oncle maternel dont l’atelier de réparation de cycles était installé non pas à Milan mais à Monza, quelques quinze kilomètres plus au nord.

anzani

Placer l’enfance de ce mécanicien et préparateur de moteurs de génie, dans un magasin de cycles sur le territoire de la commune où allait naître, un peu plus tard le plus célèbre circuit automobile du monde, créé une filiation qui est peut être trop belle pour être honnête…

Certains font naître sa vocation cycliste à l’année 1899. Après son service militaire, Alessandro Anzani aurait assisté à une course cycliste au vélodrome de Milan, et à cette occasion il aurait rencontré et sympathisé avec le coureur français Gabriel Poulain, futur champion du monde du sprint. Les recherches que nous avons effectuées montrent que la vérité est toute autre. En effet, on retrouve trace d’Alessandro Anzani comme coureur cycliste dès 1897 sur les vélodromes de Milan, Rome et Turin. L’hypothèse la plus probable est que les deux hommes ont sympathisé. lors d’une compétition se déroulant au vélodrome de Milan, à laquelle ils participèrent tous les deux.

Finalement en 1900, Alessandro Anzani répond à l’invitation de Gabriel Poulain et il vient tenter sa chance sur les vélodromes Français où les coureurs étrangers sont très prisés. Chaque année, de nombreux coureurs de talent viennent en tournée courir le cachet des vélodromes français mais aussi allemands, italiens et britanniques. Le public parisien mais aussi provincial a ainsi la chance d’assister régulièrement à des tournois où les meilleurs coureurs du monde dans le domaine du sprint et du demi-fond s’affrontent. Les américains Arthur Zimmermann, Franck Kramer, Major Taylor, les allemands Walter Rutt, Willy Arendt, Otto Mayer, les hollandais Harrie Meyers, Gus Schilling, Jaap Eden, Mathieu Cordang, le suisse Sigmar Rettich, l’italien Gian Fernandino Tomaselli, le belge Charles Van den Born et le Danois Thorwald Ellegaard offrent aux spectateurs des spectacle attrayants et variés.

gabriel poulain

Alessandro Anzani réside durant quelques temps chez Gabriel Poulain à Saint Nazaire. Partenaire d’entraînement de Gabriel Poulain, il est parfois associé à son ami pour des courses de tandem comme lors du Grand Prix de la ville de Paris en septembre 1901. Coureur professionnel modeste, Alessandro Anzani  ne connaît pas les honneurs des grandes victoires comme son ami Poulain. Il remporte quelques compétitions de moindre importance mais jamais il n’atteint la finale d’une épreuve où les meilleurs mondiaux sont présents.

anzaniSon association lors d’épreuves de tandem avec des coureurs comme Gougolz, Poulain ou Jacquelin atteste de capacités certaines car jamais ces coureurs, qui sont parmi les meilleurs mondiaux, n’auraient accepté de courir avec un partenaire dénué du moindre talent. Ajoutons enfin, pour clore ce sujet, que la carrière de cycliste professionnel d’Alessandro Anzani s’étend sur une durée de huit ans, de 1897 à 1904 et cela suffit à nous convaincre des qualités du bonhomme.

anzani

anzaniComme nous l’avons déjà évoqué, très jeune Alessandro Anzani a montré de réels talents pour la mécanique et cette passion va finalement trouver à s’exprimer dans les vélodromes. Chose complètement surprenante pour nous, à un siècle de distance mais la compétition motocycliste est en grande partie née et s’est développée grâce aux courses cyclistes. Dans les épreuves sur route au long cours et dans les épreuves de demi-fond, l’absence de critères éthiques à conduit les coureurs et les firmes qui les sponsorisaient à rechercher tous les moyens possibles et imaginables pour permettre à leur poulain d’aller toujours plus vite pour remporter la victoire. D’un abri humain avec des entraîneurs à bicyclette puis à tandem et même à triplette, on est passé à la fin du XIXème siècle à la moto et même, pour les routiers, à la voiture. Les organisateurs des meetings se déroulant régulièrement dans les vélodromes européens et américains prirent l’habitude de programmer outre les épreuves classiques de sprint, de demi-fond, de handicap et de tandems des courses de motocyclettes. Ainsi le 18 juillet 1897, lors de l'inauguration du Stade-Vélodrome du Parc des Princes à Paris, des courses de motocyclettes sont organisées. Le développement de ces courses à partir de l’année 1902 correspond à la réouverture du Vélodrome Buffalo entièrement rénové et à un formidable renouveau du cyclisme sur piste qui attire de nouveau les foules. En effet durant les dernières années du XIXème siècle, les spectateurs s’étaient lassés de spectacles monotones et de médiocre qualité avec souvent une seule discipline à l’affiche, et des champions qui recommençaient hebdomadairement les mêmes performances et où la nouveauté et l’imprévu n’avaient plus leur place. Les nouveaux organisateurs qui prennent les commandes à partir de 1901/1902 ont l’intelligence de construire des programmes variés en réunissant en une seule journée des épreuves de diverses natures avec des vedettes, séparées de course à pied, ou même de match de football, des séries nombreuses et rapides, des « machines automobiles », tandems ou motocyclettes…

Pour les concepteurs de ces journées, le spectateur qui assiste aux réunions cyclistes et le même que celui qui se rend au music hall, alors ils appliquent à leurs meetings, les mêmes règles qu’aux autres spectacles, en dynamisant, en égayant et en vivifiant leurs programmes. C’est dans ce contexte où les motos et les tandems des coureurs de demi-fond prennent de plus en plus de place qu’Alessandro Anzani revient à ses premières amours.

C’est probablement lors d’une réunion comme il s’en déroulait chaque week end dans les deux vélodromes de la capitale, qu’Alessandro Anzani fait la rencontre d’un Marseillais dénommé Cornet qui fabrique des motos dans son atelier. Alessandro commence alors la réalisation de son premier moteur un deux cylindres plus léger et plus puissant que ceux existants. Dans le même temps, sur les pistes des vélodromes qu’il connaît bien, les motos de compétition comme celles qui entrainent les stayers lui offrent la possibilité de se faire connaître et apprécier pour ses capacités de préparateur et de motoriste.

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On retrouve dans le  parcours d’Alessandro Anzani tel qu’il est retracé dans divers sites plusieurs erreurs qu’il convient ici de rectifier :

Alessandro Anzani n’a pas arrêté les courses cyclistes pour commencer la compétition motocycliste, il a mené les deux disciplines de front et pendant deux ans il participera indifféremment à des courses cyclistes et motocyclistes et sera même pacer (entraîneur) dans d’autres compétitions.

Ce n’est pas en décembre 1903 mais plus d’un an auparavant qu’il a commencé à faire des courses de motocyclettes ainsi il se classe 2ème d’une course de 5 kilomètres et encore 2ème d’une autre épreuve de 100 kilomètres à l’occasion d’un meeting organisé à la municipale par l’Union Vélocipédique de la Préfecture de la Seine, le 20 juillet 1902.

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La presse 21/07/1902, http://gallica.bnf.fr

 

Durant la période 1902/1904, on peut se demander comment Alessandro Anzani a trouvé le temps de dormir. Il continue à participer à des courses sur piste à un  rythme certes moins élevé que les années précédentes mais cela l’oblige malgré tout à un minimum d’entrainement. Dans le même temps, il fait le pacer pour des coureurs de demi-fond comme Contenet et il participe à des courses de moto. Quand il n’est pas sur la piste, il prépare les motos qu’il utilise pour ces deux activités et il travaille à l’élaboration de son premier moteur.

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Anzani, vit à cent à l’heure, il est totalement dans son élément, il jongle quotidiennement avec ses deux passions, participant, parfois dans le même meeting à des épreuves de vélo et de moto. La passion de la vitesse et son goût du risque lui joue pourtant parfois de vilains tours. Mais, à l’époque entre cyclistes la solidarité n’est pas un vain mot. Victime d’une grave chute lors d’une course de moto en octobre 1902, amputé d’un orteil et contraint au repos, sans travail donc sans argent, Anzani se retrouve très vite dans une situation financière difficile dont il se sortira en partie grâce au soutien de ses camarades de piste. Ceux ci pour collecter des fonds à son profit, organisèrent, un meeting qui connût un grand succès. Il se déroule à Buffalo, le 16 octobre 1903, avec la participation de coureurs de talents comme Bourotte, Cornet, Momo, Jenkins, Kaeser et le britannique Tommy Hall.

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Le Figaro 8 septembre 1902, http://gallica.bnf.fr

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anzaniMais la moto est décidément un sport dangereux et moins d’un an plus tard en septembre 1903, Alessandro Anzani est à nouveau victime d’un sérieux accident.

Cornet qui a saisi les capacités d’Anzani, met à sa disposition un petit atelier d’où sortira le premier moteur Anzani, un bicylindre déjà de grande qualité, plus léger et résistant que ceux existant. Avec son moteur, mais aussi pour d’autres marques comme Hurtu il participe aux diverses épreuves organisées dans les vélodromes de la capitale.

Alessandro fait des prouesses avec ses mains et il est considéré très vite comme  un metteur au point hors pair, ce qui lui vaut le surnom de "Démon de la carburation ". Ses talents lui permettent ainsi d’être recruté en 1904 par la firme Alcyon, qui outre les bicyclettes, fabrique des motos. C’est à ce moment que la moto et la préparation des moteurs prennent définitivement le pas sur la bicyclette et qu’il stoppe sa carrière de coureur. On lui confie le pilotage de motos Alcyon à moteurs expérimentaux, qu’il teste en course. Régulièrement dominé en 1902 et 1903 par un autre ancien coureur cycliste, Marius Thé, Alessandro Anzani progresse sur la piste et au sommet de son art pour la préparation de ses moteurs, il devient l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline.

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Recordman du mille, vainqueur à de très nombreuses reprises sur les vélodromes parisien, il obtient la consécration le 19 juillet 1905, en remportant le premier Championnat du Monde de moto de l'histoire à Anvers (Belgique). Lors de cette course organisée au Vélodrome de Zurenborg à Anvers, Alessandro Anzani, pilote une Alcyon à moteur culbuté d’1/3 de litres. Il remporte la finale après la chute du Belge Jan Olieslagers dit le "Démon Anversois (Minerva) et devant le Français André Pernette (Alcyon).

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Il crée, en 1906, sa propre société de fabrication de moteurs à Asnières puis à Courbevoie. En 1907, il a trois salariés dans son atelier. Il réalise un premier moteur : bicylindre à plat puis un autre doté de trois cylindres en éventail, en s’inspirant fortement d’un moteur de la firme Farcot

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Comme il n’a visiblement peur de rien, et que tout cela ne suffit pas à l’occuper, on le retrouve en septembre 1906 au pilotage d’un très curieux engin imaginé par Ernest Archdeacon, avocat, fondateur de l’aéroclub de France : l’aéromotocyclette. Il s'agit d'une moto tractée par une hélice de 1,50 m en aluminium, tournant à 1 100 tr/min, entrainant l'engin de 70 kg à la vitesse de 79 km/h grâce à son moteur de 6 cv.

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Sa réputation est sans cesse grandissante et moins de deux ans après son titre de champion du monde, c’est lui qui désormais fournit des moteurs aux meilleurs pilotes du monde.

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Mais Alessandro Anzani n’est pas homme a s’endormir sur ses succès. Cela ne lui suffit pas et déjà il songe à s’ouvrir de nouveaux horizons et à se développer dans un créneau dont il perçoit l’immense avenir : l’aviation. Il réalise en secret un premier moteur qui sera testé au dessus du lac Majeur par Enrico Forlanini, ingénieur et pionnier de l’aviation italienne.

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Alessandro Anzani qui s’est inspiré du tri-cylindre Farcot pour concevoir son célèbre tri-cylindre en éventail de 6,4 litres va atteindre la célébrité grâce à Louis Blériot qui est à la recherche d’un moteur puissant mais surtout fiable pour sa tentative de record.
Le 25 juillet 1909, Louis Blériot, dans son Blériot XI, à moteur Anzani décolle direction les falaises de Calais, la mer et la perfide Albion. 37 minutes plus tard à la moyenne de 55 km/h Louis Blériot, moustache au vent, se pose enfin à Douvres et devient le premier homme a avoir traversé la Manche en avion.

 

 

En 1909, il apprend à piloter à Chalons sur Marne puis il participe, dans le but de promouvoir ses produits, à un meeting dans les environs de Brescia, aux commandes d’un appareil Voisin équipé de son moteur.

Jusqu'à la Première Guerre mondiale, la production de la société Anzani se diversifie, avec toute une gamme de moteurs en V et en étoile, le plus gros d’entre eux possédant 20 cylindres Fort de son succès, il ouvre un atelier à Monza où sera produit son fameux moteur 10 cylindres. Il crée une filiale en Angleterre, la British Anzani Engine Company, qui existe toujours aujourd’hui, mais qui est désormais spécialisée dans les moteurs de bateau.

A la déclaration de guerre, Alessandro Anzani, bien qu’ayant toujours la nationalité italienne, se met spontanément à la disposition du gouvernement français.

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La British Anzani a équipé les appareils britanniques des sociétés Caudron. De très belles motocyclettes sont motorisées par la British Anzani Engine Company durant cette période (moteurs 2 et 3 cylindres) : entre autres, la Montgomery 1000 V2 de 1924 (moteur culbuté à huile perdue à 4 soupapes par cylindre) qui pouvait atteindre la vitesse de 183 km/h. Les moteurs Anzani sont achetés par toutes les grandes entreprises aéronautique de l’époque : les frères Caudron, Blériot, Alfred de Pischoff, Armand Deperdussin, les maisons Vredenburg et Kreit (Belgique), Zodiac, les frères Kasyanenko, L.V. Shkolin, Igor Sikorsky, A.N. Tupolev, Clyde Cessna…

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Site consacré à l'aviation militaire (Albin Denis)

 

En 1920, Alessandro Anzani s’essaye à la construction automobile en élaborant une petite voiture de course dotée d’un deux cylindres de 750 cc qui sera très compétitive dans la catégorie des cyclecars.

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En 1927, à l’âge de 50 ans, Alessandro Anzani décide enfin de lever le pied. Il vend sa filiale britannique ainsi que ses ateliers de Courbevoie, qui sont aujourd’hui utilisés par Air France. Il ne conserve que son usine de Monza pour, dit il, continuer à donner du travail à ses compatriotes. Les progrès technologiques sont désormais trop rapides et lui, le petit émigré italien venu en France sans argent ni diplôme ne se sent plus de taille désormais pour lutter seul face à ses concurrents.

Nanti d’une importante fortune, Alessandro Anzani va désormais vivre tranquillement dans la villa dont il a fait l’acquisition dans la région du Calvados. De sa vie personnelle nous ne savons que peu de choses hormis qu’elle fut comme sa vie professionnelle et sportive, tumultueuse et pleine de mouvement. Jamais marié, il aurait pourtant vécu en même temps avec trois femmes qui lui aurait toutes donné des enfants… Alessandro Anzani est décédé à son domicile de Merville-Franceville-Plage, le 23 juillet 1956 et il est inhumé au Vieux Cimetière de Neuilly sur Seine, carré E

Le destin d’Alessandro Anzani pourrait aisément constituer la trame d’un roman. Issu d’une famille humble, il est un des acteurs des progrès tumultueux du début du 20ème siècle. Coureur cycliste, entraineur puis champion moto, préparateur puis concepteur de moteurs pour les deux roues et l’aviation, il a vécu au rythme de ses moteurs, une vie de labeur trépidante et passionnante. Malgré ses multiples succès dans de nombreux domaines, notre homme n’oublia jamais ses origines modestes et il demeura toujours, humble et discret, lui qui aurait pu, sans forfanterie, prétendre à la lumière. Chapeau Monsieur Anzani

Anzani

ANZANI

Palmares

  • 2ème avec Maffi d’une course de 3000 mètres en tandem, Milan sept 1897
  • Eliminé en série du National du sprint de Turin en octobre 1897
  • Eliminé en série du Grand Prix de Rome de vitesse en février 1899
  • 3ème d’une épreuve de demi-fond à Rome en mars 1899
  • 3ème de la course de tandem à Turin en oct. 1900
  • Eliminé en série du Grand Prix de la République, au Parc des Princes en juin 1901.
  • 2ème avec Poulain de la course de tandem, du Grand Prix de Nantes oct 1901
  • 2ème derrière Poulain de l’Internationale de la ville de Lorient, oct 1901
  • Vainqueur du handicap de la « Roubaix Internationale » en mars 1902
  • 2ème de l’Internationale de Menton, fév. 1902
  • 3ème du Grand Prix d’ouverture de la ville de Lyon, mars 1902
  • 3ème du Grand Prix de Nice 1902
  • 2ème du scratch à Bufalo, avril 1902
  • Vainqueur d’une épreuve de handicap au Parc des Princes en mai 1903
  • 3ème associé à Gougoltz de la course de tandem au vélodrome d’hiver en janvier 1904
  • 3ème associé à Gougoltz de handicap en tandem au vélodrome d’hiver en janvier 1904
  • Eliminé en série de la course de tandem avec Jacquelin en février 1904
  • Eliminé en série du scratch international du vélodrome d’hiver en février 1904.
  • 2ème d’un handicap au vélodrome d’hiver, mars 1904
  • 3ème de la course de handicap du vélodrome Buffalo, avril 1904

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